L'interprète et guitariste de 25 ans était samedi 11 avril à l'affiche du deuxième jour du célèbre festival où sont représentés divers genres musicaux, avec également en tête de liste des favoris de la journée le rocker aux influences garage Jack White.
Hozier a sorti en 2013 la chanson Take me to church (Emmène-moi à l'église) sur l'intolérance de l'église envers l'homosexualité. Enregistrée dans le grenier de la maison de ses parents, la chanson a très vite été un "hit" sur la toile.
Le chanteur-compositeur irlandais Hozier en concert au festival de Coachella en Californie le 11 avril. |
Pour ses débuts à Coachella, le chanteur avait adopté un look chic californien décontracté avec lunettes de soleil et cheveux longs lâchés au vent. Il avait invité la chanteuse Este Haim, l'une des trois soeurs du groupe pop-rock du même nom, à le rejoindre sur la scène.
Chanter devant des milliers de personnes massées au coucher du soleil dans le désert californien a été pour Hozier, plutôt habitué à se produire en solo, une expérience nouvelle.
Un violoncelle a permis de créer une ambiance encore plus théâtrale pour ses chansons intimistes comme Someone New et From Eden. Son tube Take me to the church a fermé son spectacle, avec une marée de spectateurs enregistrant chaque note sur leurs smartphones.
En apparence, Father John Misty présente de nombreuses similarités avec Hozier comme les chansons intimistes, la critique de la religion et une barbe bien entretenue.
Mais, à Coachella, il a fait son entrée sur une scène enfumée, éclairée aux néons, et brandissant une pancarte en forme de cœur disant "Pas de photos". Une requête largement ignorée par le public.
Misty a expliqué être inquiet de se produire en public pour interpréter en live des titres de son nouvel album assez intime, comme I Love You, Honeybear qui évoque son mariage. Ou encore When You're Smiling and Astride Me, dans laquelle il raconte un rêve où il embrasse son frère.
Ancien membre du groupe des folk rockers Fleet Foxes, il a aussi décrypté sa chanson Bored in the USA (Mourir d'ennui aux USA), comme une "balade sarcastique" sur les maux de la société mais moins sérieuse que la chanson de Bruce Springsteen Born in the USA (né aux USA).
AFP/VNA/CVN