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L'arrmée azerbaïdjanais. |
"Nous prions pour que nos frères azerbaïdjanais triomphent de ces combats avec le moins de pertes possibles", a déclaré M. Erdogan, actuellement en visite aux États-Unis, cité par la présidence turque. "Nous soutiendrons l'Azerbaïdjan jusqu'au bout", a-t-il ajouté.
Le 2 avril en fin de journée, alors que la situation semblait s'être stabilisée, les deux côtés avaient annoncé leurs pertes dans ces intenses combats qui avaient débuté dans la nuit de vendredi du premierà samedi : 18 soldats arméniens tués, 12 azerbaïdjanais. Chaque côté a également fait état de la mort d'un civil. Et l'Azerbaïdjan a reconnu qu'un de ses hélicoptères avait été abattu.
Ces affrontements sont les plus importants depuis le cessez-le-feu de 1994, qui avait mis fin à la guerre mais sans résoudre le problème de l'appartenance de cette région située en Azerbaïdjan mais peuplée majoritairement d'Arméniens.
M. Erdogan s'en est pris également au Groupe de Minsk, qui cherche en vain depuis des années, sous la coprésidence de la France, la Russie et les États-Unis, à trouver une solution au conflit. "Si le Groupe de Minsk avait pris des mesures justes et décisives, ce genre de choses n'arriverait pas", a-t-il lancé.
La Turquie, qui a de forts liens culturels et linguistiques avec l'Azerbaïdjan, est un allié essentiel pour Bakou. Elle n'a en revanche pas de relations diplomatiques avec l'Arménie, en raison du différent sur les massacres de masse d'Arméniens dans l'empire ottoman en 1915, qualifiés par Erevan de génocide, ce qu'Ankara refuse de reconnaître.
AFP/VNA/CVN