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Une chercheuse dans un laboratoire produisant le vaccin sinovac, à Pékin. |
Peu après l'annonce de l'autorisation "d'urgence" accordée par l'Institut turque des médicaments et des équipements médicaux, le ministre turc de la Santé, Fahrettin Koca, s'est fait vacciner devant les caméras en début de soirée, suivi par les membres du Conseil scientifique turc.
"Tout le monde doit être vacciné pour qu'on puisse retourner à notre vie d'avant. C'est un vaccin sûr", a déclaré M. Koca. Une campagne de vaccination à grande échelle sera lancée à partir de jeudi 14 janvier, en commençant par le personnel soignant dans l'ensemble du pays, a affirmé le ministre lors d'une conférence de presse.
La Turquie a reçu fin décembre une première commande du vaccin Sinovac, après avoir affirmé à l'issue de premiers essais que celui-ci était efficace à 91,25%, malgré l'absence de résultats officiels des tests de phase 3.
Ce taux est très supérieur à celui annoncé mardi 12 janvier par l'Institut Butantan, chargé de la production de ce vaccin au Brésil et qui a assuré que Sinovac avait montré une efficacité globale de 50,38% contre le COVID-19 lors d'essais cliniques.
L'Indonésie, qui a commencé à vacciner mercredi 13 janvier avec le CoronaVac a pour sa part fait état d'un taux d'efficacité de 65,3% à l'issue de tests de phase 3. Outre ce vaccin, la Turquie est en négociations avec le laboratoire allemand BioNTech pour acheter 4,5 millions de doses et 30 millions d'autres en option de son vaccin produit en collaboration avec Pfizer. La Turquie, qui compte 83 millions d'habitants, a enregistré plus de 2,3 millions de cas de COVID-19, dont plus de 23.000 mortels.
APS/VNA/CVN