>>COVID : restrictions en Australie, Israël rétablit le masque en intérieur
>>COVID-19 : la troisième vague menace d’être "la pire" en Afrique
Des prisonniers attendent de recevoir une injection de vaccin contre le COVID-19, le 25 juin à la prison de Chonburi, en Thaïlande. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis avril, les autorités thaïlandaises sont dépassées par un pic de contamination touchant le système carcéral, un des plus surpeuplés au monde.
Dans de nombreuses cellules, les prisonniers sont obligés de vivre entassés, dormant les uns sur les autres.
À la date de vendredi 25 juin, plus de 35.000 cas positifs ont été recensés chez les détenus qui ont été encouragés à porter des masques même lorsqu'ils dorment la nuit.
Le gouvernement a commencé à distribuer un premier lot de 300.000 doses du vaccin chinois Sinopharm dans les prisons. Les détenus de la prison centrale de Chonburi, à deux heures de route au sud-ouest de Bangkok, faisaient la queue vendredi matin pour se faire vacciner.
"La surpopulation carcérale est un facteur qui rend difficile la prévention de ce type de maladie", a déclaré le directeur de la prison centrale de Chonburi, Chan Vachiradath.
Jusqu'à présent, aucun des 6.272 détenus de l'établissement n'a été contaminé, mais le personnel reste vigilant.
Chaque détenu a dû subir un test par écouvillonnage avant d'être vacciné et la priorité a été donnée aux détenus âgés et à ceux souffrant de pathologies pré-existantes qui les rendent plus vulnérables aux formes graves du COVID-19.
La vague actuelle du virus touche aussi la population du pays en général, avec environ 3.000 cas détectés par jour, la Thaïlande ayant recensé au total 236.291 cas et 1.819 décès depuis le début de l'épidémie.
Selon la Fédération internationale des droits de l'homme, la population carcérale s'élève à environ 311.000 personnes en Thaïlande, plus de deux fois et demi la capacité officielle du système.