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Des jeunes rassemblés lors de la Techno Parade, le 24 septembre 2016. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
En présence de l'ancien ministre de la Culture, Jack Lang, ardent défenseur de la techno qui a contribué à la création de la Techno Parade, et de la maire de Paris, Anne Hidalgo, l'événement réunit 14 chars dont, pour la première fois, celui de la Sacem, organisme chargé de la collecte et de la redistribution des droits d'auteurs, comme un symbole de la reconnaissance d'un courant musical longtemps diabolisé.
Vingt ans après, les acteurs de la musique techno se félicitent de sa reconnaissance artistique mais protestent toujours contre des difficultés administratives dans l'organisation d'événements et des préjugés tenaces de la part de certains élus en régions.
Depuis quelques mois, le ministère de l'Intérieur facture les forces de l'ordre déployées sur des événements, fragilisant ou empêchant leur organisation, selon eux.
Aux platines du char de la Sacem: un pionnier de la "rave" française Electric Rescue, et Arnaud Rebotini, compositeur de la BO de "120 Battements par minute" récompensée par le César 2018 de la meilleure musique.
En tout, près de 200 Djs représentant tous les courants de la techno, avec une prépondérance cette année du plus radical artistiquement, le "hard core", se relaieront aux platines durant l’après-midi.
La première Techno Parade, créée pour mieux faire connaître cette musique et dénoncer les difficultés administratives dans l'organisation des soirées techno, s'est déroulée le 19 septembre 1998, après avoir convaincu les ministres de l’Intérieur et de la Culture d'alors, Jean-Pierre Chevènement et Catherine Trautmann.
Quelque 300.000 "teuffeurs" sont attendus samedi 22 septembre sur les 5 kilomètres du parcours de la 20e Techno Parade, jusqu’à la Place d'Italie.
Le grand charivari musical quittera le Louvre à 16h00, après un dancefloor statique entre Louvre et Seine.
AFP/VNA/CVN