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La régularité de la SNCF a souffert en 2016 des grèves, des travaux sur le réseau, ou encore des colis suspects, et devrait être en baisse par rapport à 2015. |
"Guillaume Pepy, le patron du groupe, l'a reconnu au début du mois dans la vidéo interne dans laquelle il adresse ses vœux aux cheminots : +2017 démarre avec un impératif absolu : l'excellence de notre exploitation. De ce point de vue-là, 2016 a été un peu une année blanche, car la régularité n'a pas progressé. En 2017, on peut, on doit faire mieux+", rapporte samedi 14 janvier le quotidien économique sur son site internet.
La régularité des TGV sur les 11 premiers mois de l'année 2016 "était de 88,5%, soit moins qu'en 2015 (89,1%) et en 2014 (90,4%, meilleur score de ces cinq dernières années)", en raison notamment des "grèves de juin (mois durant lequel la régularité avait chuté à 83,5%), mais pas seulement : l'indicateur n'a cessé de se dégrader sur la fin de l'année, descendant de 89% au mois d'août à 84,5% en novembre", croit savoir le journal.
Ce que la direction de l'activité TGV explique par les "importants travaux mis en oeuvre pour connecter au reste du réseau les deux lignes à grande vitesse qui doivent être inaugurées cette année", mais aussi par "les alertes au colis suspect dans les gares", selon Les Echos.
Elle "assure toutefois que +les chiffres de décembre marqueront une inflexion à la hausse+, et estime que la baisse constatée en 2016 n'est pas jugée +significative+", expliquent encore Les Echos.
Du côté des trains Intercités - liaisons grandes lignes hors TGV - la régularité est de "85,5% sur les onze premiers mois de 2016, un décrochage de 3 points par rapport à l'année précédente. Une contre-performance qui doit sans doute beaucoup à l'état du matériel roulant, le plus souvent des trains Corail à bout de souffle", toujours selon le quotidien.
Les Trains régionaux (TER) ont également été moins ponctuels, avec un "score moyen de 90,8% sur l'ensemble de 2016, contre 91,6% l'année précédente".
Mais surtout, soulignent Les Echos, "l'amélioration de la ponctualité devient (...) un enjeu financier", puisque "depuis le 1er décembre, la compagnie indemnise partiellement les passagers à partir de 30 minutes de retard quelle que soit la cause de celui-ci, alors qu'elle ne le faisait jusque-là que lorsqu'elle était responsable".