>>Wall Street finit en hausse après les minutes de la Fed
Wall Street a ouvert en baisse. |
Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a reculé de 63,28 points à 19.891,00 points et le Nasdaq, à dominante technologique de 16,16 points à 5.547,49 points. L'indice élargi S&P 500 a concédé 4,88 points, soit 0,21%, à 2.270,44 points.
"Je pense qu'il y a un peu de déception à propos de la conférence de presse de M. Trump (...) où il n'a pas évoqué certaines choses que les investisseurs voulaient entendre", a avancé Peter Cardillo économiste en chef de First Standard Financial.
Le futur président américain Donald Trump, qui a tenu sa première conférence de presse depuis son élection mercredi 11 janvier, n'a pas détaillé comment il entendait mettre en place ses promesses de baisses d'impôts, d'allégements des réglementations touchant les entreprises et de relance des dépenses d'infrastructures.
La Bourse de New York avait fortement monté dans l'espoir de l'application de ces mesures, le S&P 500 prenant 5,7% dans les cinq semaines suivant l'élection, mais fait du sur-place depuis un mois.
"Peut-être que le sentiment se développe qu'un bon nombre des mesures de M. Trump en faveur de la croissance ne seront pas appliquées ou ne seront pas bénéfiques à l'économie avant 2018 au plus tôt", s'est interrogé Bill Lynch de Hinsdale Associates.
À cela s'est ajouté de la "prudence" avant l'ouverture de la saison des résultats d'entreprises, selon les termes de Peter Cardillo.
Le secteur de la finance, qui va ouvrir le bal vendredi avec les résultats trimestriels de Bank of America (-0,65% à 22,92 dollars), Wells Fargo (-0,55% à 54,50 dollars) et de JPMorgan Chase (-0,96% à 86,24 dollars), a particulièrement reculé. Sur les front des indicateurs, les chiffres du jour n'ont guère été de nature à faire bouger le marché, avec notamment une hausse moins importante que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage.
"En prenant les chiffres dans leur ensemble, le niveau des inscriptions est cohérent avec l'amélioration en cours du marché du travail américain", a commenté Rob Martin de Barclays dans une note.
Portés par les prix pétroliers, les prix à l'importation sont, eux, repartis à la hausse en décembre. Ils peuvent jouer sur l'inflation et sont de ce fait très suivis par la Réserve fédérale américaine (Fed). Le déficit budgétaire des États-Unis a flambé en décembre mais cela s'expliquait principalement par des effets de calendrier.
AFP/VNA/CVN