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Ljubljana entend limiter les émissions maximales autorisées de CO2 à 50g par kilomètre, un niveau que seul des moteurs électriques ou hybrides peuvent respecter aujourd'hui |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"À partir de 2030, nous n'autoriserons plus l'immatriculation de voitures thermiques classiques comme on les connaît aujourd'hui", a indiqué un porte-parole du ministère des Infrastructures.
En pratique, Ljubljana entend limiter les émissions maximales autorisées de CO2 à 50 g par kilomètre, un niveau que seul des moteurs électriques ou hybrides peuvent respecter aujourd'hui.
Le gouvernement est "convaincu que d'ici 2030 l'industrie automobile aura fait des progrès techniques extraordinaires" de façon à commercialiser des voitures à très basse empreinte carbone, a-t-il été précisé.
Hasard du calendrier, ce plan coïncide avec l'annonce, par la Ville de Paris, de sa volonté de voir disparaître les véhicules à essence des rues de la capitale française en 2030, après les diesel en 2024.
Aux échelles nationales, la Norvège vise une fin des ventes des véhicules à moteur thermiques dès 2025, la France et le Royaume Uni à l'horizon 2040.
La Slovénie, un petit pays de deux millions d'habitants, entend multiplier d'ici 2030 par cent, à 22.300, le nombre des bornes électriques pour automobiles, selon le plan adopté jeudi 12 octobre par le gouvernement de centre-gauche.
Le pays, important exportateur de voitures pour le compte du constructeur français Renault, compte plus de 500 automobiles pour 1.000 habitants, un des taux les plus élevés d'Europe.