>>Le report du dialogue politique au Haut-Karabakh est inacceptable, selon le ministre russe des AE
>>Le secrétaire général de l'ONU salue l'accord de cessez-le-feu au Haut-Karabakh
Des volutes de fumée noire surgissent de la zone contestée du Haut-Karabakh le 9 octobre, lors du bombardement du conflit entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"La Russie fait tout ce qui est en son pouvoir pour que le conflit dans le Caucase du Sud se termine le plus rapidement possible, afin de sauver la vie de ceux qui s'affrontent et qui, malheureusement, se regardent encore à travers la mire de leurs mitrailleuses et de leurs fusils, et utilisent des armes les uns contre les autres", a indiqué le président russe au cours d'une réunion organisée mercredi avec différentes organisations religieuses de Russie à l'occasion de la Journée de l'unité nationale, selon l'agence de presse TASS.
Le président a souligné que les objectifs des deux parties en conflit au Haut-Karabakh pouvaient être atteints par des moyens pacifiques, grâce à des négociations.
"Nous sommes en contact avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan. J'espère que nous pourrons parvenir à un résultat qui convienne à tous les habitants de la région", a-t-il affirmé.
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé samedi 30 octobre qu'en vertu du traité conclu en 1997 entre la Russie et l'Arménie, Moscou fournirait toute l'aide nécessaire à Erevan si les affrontements débordaient sur le territoire arménien.
Le ministère a en outre appelé à un cessez-le-feu immédiat et à une désescalade des tensions, et a exhorté les deux parties à reprendre les négociations conformément aux accords de base conclus à Moscou le 10 octobre par les ministres des Affaires étrangères de Russie, d'Azerbaïdjan et d'Arménie.
Xinhua/VNA/CVN