Kim Yong-jin, président de la Commission de l'éducation de la RPDC, a indiqué que les relations intercoréennes s'étaient détériorées suite à l'incident des échanges de tirs d'artillerie. Dans le but de garantir la paix sur la péninsule coréenne, les deux parties doivent déployer davantage d'efforts pour que "la méfiance et la confrontation" fassent place à la "confiance et la réconciliation" et le dialogue est le seul moyen d'atteindre cet objectif.
Kim Wan-su, directeur du secrétariat du Comité central du Front pour l'unification démocratique de la Corée, a indiqué de son côté que la péninsule coréenne que le dialogue entre les deux parties constituait un dossier urgent qui se devait d'être traité sans délai.
Les deux parties doivent reprendre le dialogue immédiatement et sans conditions préalables, car le dialogue constitue le meilleur moyen de faire baisser les tensions, d'améliorer les relations intercoréennes et de paver la voie à la réunification, a souligné Kim Wan-su.
Le gouvernement de la RPDC, les partis politiques et les organisations sociales du pays ont publié le 5 janvier un communiqué conjoint, proposant de reprendre le dialogue avec la Corée du Sud, destiné à débattre ouvertement des moyens de dissimuler le malentendu et la méfiance, dans le but de préserver la paix et de parvenir à la prospérité.
Dans un communiqué publié le 8 janvier, le Comité de la RPDC pour la réunification pacifique de la Corée a proposé que les deux parties reprennent au plus tôt les négociations entre les Croix-Rouges, les pourparlers sur la reprise des activités touristiques du Mont Kumgang et les discussions sur la zone industrielle de Kaesong.
Xinhua/VNA/CVN