Comme de nombreuses localités dans le pays, la mégalopole du Sud est entrée dans la phase de réorganisation des entreprises à fonds étatique. Selon les statistiques, entre 2001-2008, près de 400 entreprises de la ville ont été concernées. Pour la période 2009-2010, la ville doit réorganiser 104 entreprises. Jusqu'au 15 juillet, 60 entreprises concernées ont achevé l'élaboration de leur plan. Les 44 établissements restants feront l'objet de ce processus avant la fin de l'année.
Afin d'achever ce programme dans le délai imparti, le Comité de renouvellement et de gestion des entreprises de Hô Chi Minh-Ville se penche pour l'heure sur les entreprises qui enregistrent des pertes importantes. Concrètement, la ville vise 4 sociétés qui ont subi de lourdes pertes au cours des années précédentes. Il s'agit de la Compagnie de construction N°2 (3 milliards de dôngs de pertes), de la Compagnie de carrelage de Thanh Danh (56 milliards), de la Compagnie de construction civile et de l'industrie (9 milliards) et de la Compagnie de transformation des produits aquatiques de Viêt Phu (579 millions).
Néanmoins, la ville rencontre des difficultés dans la mise en oeuvre de ce programme. En effet, les fluctuations du marché de l'immobilier et le manque de réglementations explicites sur la gestion des fonds des entreprises durant leur réorganisation ont beaucoup retardé le processus d'actionnarisation des entreprises.
La ville est notamment embarrassée dans la gestion des biens, y compris les fonds fonciers, des entreprises durant ou après leur réorganisation. En effet, plusieurs entreprises, après avoir été converties en compagnies par actions, ont profité des contradictions existantes entre la Loi des entreprises et la Loi foncière pour louer leurs ateliers afin de dégager des profits. Une opération légale d'après la Loi des entreprises mais qui ne l'est pas selon la Loi foncière.
Hô Chi Minh-Ville a proposé au gouvernement de promulguer des textes sous loi afin de résoudre les problèmes existants.
Linh Thao/CVN