>>Le directeur général de l'OMC met en garde contre le protectionnisme
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| La Première ministre britannique Theresa May prend la parole le 25 septembre à New York. |
Mme May, s'exprimant devant l'Assemblée générale des Nations unies (AGNU), a déclaré que la communauté internationale "avait été le témoin de ce qui se produit lorsque le patriotisme, pierre angulaire d'une société saine, se transforme en nationalisme agressif, exploitant la peur et l'incertitude pour promouvoir des politiques identitaires sur la scène domestique et des confrontations belliqueuses à l'international, tout en brisant les règles et en ébranlant les institutions".
Pour éviter cela, il faut "une coopération globale entre des États forts et responsables basée sur des économies ouvertes et des sociétés inclusives", a estimé Mme May. "Seule une coopération globale reposant sur un ensemble de règles acceptées peut garantir une concurrence juste", a ajouté Mme May.
Mme May a prononcé son discours alors que le président américain Donald Trump avait affirmé la veille "rejeter l'idéologie du mondialisme et embrasser la doctrine du patriotisme" devant l'AGNU.
La meilleure façon de résister au protectionisme, a souligné Mme May, est de garantir que ce siècle soit défini par des marchés ouverts qui satisfassent le monde entier. Elle a insisté sur le fait que "servir ses citoyens chez soi ne doit pas se faire aux dépens de la coopération globale et des valeurs, règles et idéaux qui la sous-tendent".
"Nous réaffirmons notre engagement partagé à travailler ensemble au sein d'un système international régulé pour faire face aux défis mondiaux partagés et favoriser un avenir plus juste, plus sûr et plus prospère", a ajouté Mme May.