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Le président des États-Unis, Donald Trump (droite) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, le 26 septembre. |
"Je pense vraiment que quelque chose va se passer. C'est mon rêve d'y parvenir avant la fin de mon premier mandat", en janvier 2021, a-t-il lancé lors d'une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
S'exprimant en marge de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU à New York, il s'est dit convaincu "à 100%" que les Palestiniens, qui ont gelé tout contact avec l'administration américaine depuis qu'elle a reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël fin 2017, reviendraient à la table des négociations.
"J'aime bien la solution à deux États", a ajouté le président américain.
"Je pense que c'est ce qui marche mieux, c'est mon sentiment", a-t-il encore dit, sans préciser si c'est ce que proposera le plan de paix concocté depuis de longs mois - et dans le plus grand secret - par une petite équipe menée par son gendre et conseiller Jared Kushner.
Pour la première fois aussi, l'occupant de la Maison Blanche a donné un calendrier précis pour la présentation de cette proposition, maintes fois reportée. "Dans les deux, trois ou quatre mois", a assuré Donald Trump, qui rêve d'aboutir à "l'accord ultime" entre Israéliens et Palestiniens quand tous ses prédécesseurs ont échoué.
Jusqu'ici, le président républicain s'était gardé de soutenir clairement la solution à deux États, contrairement à ses prédécesseurs des deux bords politiques et à la communauté internationale.
Obstinément confiant
La ligne officielle de l'administration Trump consistait à soutenir une solution qui aurait la faveur des deux camps, israélien et palestinien, sans pousser ni rejeter les deux États.
"La solution des deux États a complètement disparu du paysage politique israélien et n'existe que dans les rappels que nous en faisons, nous Européens. Les États-Unis se refusent depuis l'élection de Trump à y faire référence", déplorait encore récemment un diplomate européen.
La fermeture de cette représentation était la dernière d'une avalanche de mesures spectaculaires prises par Donald Trump contre les Palestiniens depuis que ces derniers lui ont dénié, après sa décision sur Jérusalem, tout rôle de médiateur dans le processus de paix moribond.
Washington a notamment coupé quasiment toute son aide bilatérale et a mis fin à son financement de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, l'UNRWA, dont les États-Unis étaient le premier contributeur.
Faisant fi de ce contexte plus tendu que jamais, le président américain s'est montré obstinément confiant. "On avance très bien, il se passe beaucoup de choses", a-t-il plaidé.