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La Malaisie exporte quelque 3,6 millions de poulet par mois. |
Photo : Bernama/CVN |
Les autorités malaisiennes ont ainsi autorisé la reprise des exportations de poulets élevés en plein air et celles de "poulets noirs", une race prisée des gastronomes, selon un avis des services vétérinaires consulté par l'AFP, mais pas celles des poulets élevés en batterie, qui formaient le plus gros des ventes. L'impact pourrait donc être limité pour l'approvisionnement de la cité-État voisine.
La Malaisie exportait quelque 3,6 millions de poulet par mois, jusqu'au premier juin, quand l'interdiction est entrée en vigueur. Elle avait suscité la consternation à Singapour, qui dépend de son voisin pour une bonne partie de ses importations alimentaires, dont environ un tiers de son poulet.
Les habitants s'inquiétaient notamment de l'impact sur un plat extrêmement populaire composé de poulet poché, de riz et de sauce chili. Comme de nombreux pays, la Malaisie fait face à une hausse des prix, notamment alimentaires, ce qui l'a poussée à cette mesure protectionniste, la dernière d'une longue série en Asie.
D'autres pays ont pris des mesures similaires, notamment l'Inde, qui a interdit les exportations de blé, et l'Indonésie, qui a suspendu temporairement ses exportations d'huile de palme.
AFP/VNA/CVN