La députée Trân Thi Hang (de Nam Dinh) a jugé nécessaire de distinguer 2 types de médecins et fonctionnaires sanitaires. Le premier, qui crée et gère leurs cabinets privés et le second, qui désire effectuer des heures supplémentaires dans d'autres hôpitaux ou cabinets privés. Selon Mme Hang, il est nécessaire d'interdire la création de cabinets privés pour favoriser les médecins travaillant dans les hôpitaux ou établissements médico-sanitaires publics et ce, afin d'éviter des dérives néfastes.
Quant à Hoàng Thi Huong (de Lang Son), elle a relevé que si la charge de travail est trop importante, l'état de santé des médecins ne pourrait plus être garanti, allant ainsi à l'encontre de la Loi sur le travail. Par conséquent, une fois que les heures supplémentaires pour les médecins seront autorisées, il faudra tenir compte de l'homogénéité des textes de loi.
Néanmoins, d'autres députés ont estimé qu'il faudrait élaborer des réglementations concrètes et rigoureuses pour gérer les heures supplémentaires dans ces types de cabinets, notamment en compliquant l'examen et l'octroi de la licence. Parce qu'il s'agit d'une manière d'améliorer leurs conditions de vie, parfois difficiles. Selon eux, seuls les médecins à haut niveau de qualification et souhaitant exercer leur métier après leur temps de travail officiel devraient être autorisés à le faire.
La députée Pham Y Nhi a partagé ce point de vue. Car, à son avis, il s'agit d'une manière de valoriser la matière grise du personnel médical, concernant surtout les médecins à haut niveau professionnel et riches en expériences. Ce qui permettra de pallier au manque de main-d'oeuvre, de répondre aux besoins d'un certain nombre de malades et de majorer le revenu de certains médecins et cadres dans ce domaine.
Hà Anh/CVN