Lequel souligne que l'hygiène alimentaire a des impacts directs sur la santé des consommateurs. C'est un problème pressant et persistant dans la phase d'industrialisation et de modernisation nationales.
Plusieurs députés soulignent que les résultats enregistrés dans ce domaine sont encore "loin" des objectifs fixés. Il manque une harmonisation entre les organismes dans la promulgation des actes normatifs juridiques, ce qui est une entrave à l'application des normes d'inspection et de contrôle. Il faut une gestion renforcée des secteurs concernés (santé, agriculture, industrie et commerce, sciences et technologies) en matière d'hygiène alimentaire, selon bon nombre de députés.
Ces derniers souhaitent un perfectionnement des politiques sur la qualité alimentaire ainsi que des solutions afin de régler la question. La députée Nguyên Thanh Thuy (de Binh Dinh) souligne la nécessité de "renforcer la communication" pour améliorer la prise de conscience et la responsabilité des organismes et de la population sur l'hygiène alimentaire. Le déclenchement des campagnes de sensibilisation devra être renforcé par les mass médias. Cela nécessite aussi de mettre en place des réglementations plus strictes pour la publicité des produits alimentaires diffusée via les mass médias.
D'après Nguyên Thi Hoa (de Hanoi), il importe de mettre l'accent sur les politiques vis-à-vis des producteurs et des commerçants de produits alimentaires. Plusieurs députés demandent la promulgation de la Loi sur la sécurité alimentaire remplaçant l'ordonnance sur l'hygiène et la sécurité alimentaires promulguée en 2003.
Le ministre de la Santé, Nguyên Quôc Triêu, fait savoir que le comité de pilotage sur la sécurité alimentaire vient d'être fondé. Il est dirigé par un vice-Premier ministre et composé de 14 membres. Le ministre de la Santé demande à l'Assemblée nationale de promulguer, lors de cette session, une résolution sur la sécurité alimentaire, qui déterminera clairement les tâches pour chaque branche. Il appelle l'AN et le gouvernement à intensifier les investissements (équipement, fonds, ressources humaines) dans la garantie de la sécurité alimentaire. Parce que "investir dans la santé humaine signifie investir dans le développement socioéconomique. Sans oublier des mesures de sanction contre les infractions".
Le vice-président de l'AN, Nguyên Duc Kiên, insiste que la gestion d'État de la sécurité alimentaire devra faire l'objet d'une préoccupation spéciale. Elle devra s'inscrire dans les objectifs nationaux à atteindre, selon lui. Il est tombé d'accord avec le ministre de la Santé sur la nécessité de promulguer lors de cette session une résolution sur la sécurité alimentaire.
"Il importe, d'après moi, d'accélérer l'octroi de la certification sur l'hygiène et la sécurité alimentaires aux produits et établissements de production, de transformation et de commerce des aliments", déclare Nguyên Dang Vang, chef adjoint de la Commission des sciences, des technologies et de l'environnement de l'AN. D'après lui, le taux de 11,2% des établissements qui se sont vu décerner cette certification s'avère "trop modeste".
À propos des solutions fondamentales sur l'accélération de l'exécution efficace des règlements juridiques sur la gestion de la qualité et de la sécurité alimentaires, M. Vang fait savoir que le pays a fondé 17 sections de la sécurité alimentaire, relevant des services de la santé. Ces sections participent activement à la surveillance de la culture et de l'élevage. "La surveillance constitue un maillon très important dans l'amélioration de la qualité et de la sécurité alimentaire", conclut-il.
Giang Ngân/CVN