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La chancelière allemande Angela Merkel prend la parole devant le Bundestag, le 16 avril à Berlin. |
Le Bundestag devrait adopter cette réforme de la loi sur la protection contre les infections, défendue par la coalition entre les conservateurs et les sociaux-démocrates, qui disposent d'une majorité à la chambre basse du parlement.
Pour entrer en vigueur, Angela Merkel devra encore passer devant le Bundesrat, probablement jeudi 22 avril.
Son objectif: augmenter les compétences du pouvoir central dans les domaines sanitaire et éducatif, normalement prérogatives des régions.
Pour le gouvernement, il est primordial de prendre le contrôle sur la gestion de la pandémie. Celle-ci a fait plus de 80.000 morts dans le pays depuis un an et la troisième vague d'infections n'a pas encore atteint son pic.
Il s'agit d'imposer un verrouillage sévère de la vie publique, prévu dans un premier temps jusqu'au 30 juin, dès que le taux d'incidence, qui mesure les infections sur une semaine, est supérieur à 100 pendant trois jours.
Le déclenchement automatique de ce "frein d'urgence" doit mettre un terme aux tensions avec les régions, qui jusqu'ici ont aménagé voire ignoré des mesures strictes pourtant décidées avec leur aval.
"Le virus ne pardonne aucune demi-mesure, elles ne font qu'empirer les choses", a mis en garde la chancelière en défendant son projet devant les députés mercredi dernier.
AFP/VNA/CVN