La laque vietnamienne, un artisanat érigé au rang d'art

L'artisanat de la laque (son mài en vietnamien) nécessite un travail extrêmement laborieux. Chaque ouvrage requiert habituellement 12 étapes et pas moins de 100 jours de travail, peu importe la taille de l'ouvrage.

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Des boîtes à bijoux en "son mài".

Il existe trois techniques principales : la laque burgautée (incrustée de nacre), la laque à coquille d’œuf et la peinture laquée. Pour chaque type, un matériau est approprié : bambou, bois, feuille de palmier, métal…

Au fur et à mesure que l’artiste crée son œuvre, le matériau est recouvert d’une couche de laque qui s’infiltre progressivement dans la matière pour la rendre plus dure et résistante aux intempéries et insectes. Entre chaque couche, l’artiste doit attendre que la laque sèche puis faire tremper le matériau dans l’eau. L’opération sera répétée plusieurs fois jusqu’à ce que la laque devienne totalement lisse.

Depuis quelques années, les produits de son mài se sont grandement diversifiés: vases, bols, boîtes ou objets de décoration.

L’artisane recouvre d’une couche de laque la surface d’une tablette en bois.
Encollage de surface des produits avant de procéder au laquage de la couche suivante.
Chaque étape nécessite patience et dextérité des artisans.
De jolis objets laqués.
Vases colorés.

Texte : CTV/CVN
Photos : VNP/CVN

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