Originaire des forêts tropicales du centre et de l’Est des Andes, notamment du Pérou, de l’Equateur et de la Colombie, la griffe du chat pousse également au Guatemala, au Costa Rica et au Panama. Au Vietnam, sept variétés de Uncaria spp sont identifiées dans les régions montagneuses.
* Partie utilisée : Ecorce de la tige.
*Constituants connus : Alcaloïdes oxidole pentacycliques (POA), tétracycliques (TOA) dans un seul chémotype, glucosides triterpéniques, flavonoïdes et tanins dont l’épicatéchine et des proanthrocyanines.
* Effets et usages médicinaux :
+ Comme l’échinacée (Echinacea spp) avec laquelle elle s’associe efficacement, la grippe du chat renforce le système immunitaire et l’aide à combattre infections et inflammations. L’action antioxydante de la plante contribue à freiner la dégénérescence cellulaire qui se produit dans les maladies dégénératives chroniques. Les affections comme le syndrome de la fatigue chronique et le Sida, les maladies inflammatoires chroniques comme l’arthrite rhumatoïde et la rectocolite hémorragique y trouvent un précieux remède.
+ La plante peut, en outre, prévenir le cancer du sein et réduire les effets secondaires de la chimiothérapie anticancéreuse.
+ Les recherches menées sur la racine et l’écorce de la tige ont montré que la grippe du chat a une efficacité anti-inflammatoire, antioxydante et immuno-stimulante.
Les POA et l’eau extraite de l’écorce stimulent la production des leucocytes, augmentent la résistance de l’organisme et semblent empêcher le développement de tumeurs. Les extraits de l’écorce sont fortement anti-inflammatoires.
Des études cliniques menées au Pérou montrent que la grippe du chat peut concourir au traitement du sida.
Dr Doàn Van Tân