>>Tsipras fait adopter de premières exigences des créanciers, grâce à l'opposition
>>Dans l'urgence, la zone euro cherche un financement transitoire pour la Grèce
Dans la soirée le gouvernement grec annonçait la réouverture dès le 20 juillet des banques, fermées depuis le 29 juin. Toutefois, selon le ministre-adjoint des Finances, Dimitris Mardas, les retraits resteront limités à 60 euros par jour, alors que toutes les autres opérations pourront à nouveau avoir lieu.
Dans la foulée d'un vote dans la nuit du 15 au 16 juillet du parlement grec, qui a mis sur les rails des réformes en tant que gage de bonne volonté et au prix de fortes tensions politiques, Athènes a reçu le soutien appuyé du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi pour trouver un moyen d'alléger sa dette, une nécessité "indiscutable".
Malgré ce soutien de poids, des élections anticipées pourraient "très probablement avoir lieu" d'ici à octobre, a jugé le ministre de l'Intérieur, Nikos Voutsis.
Le parlement grec a entériné quatre réformes, dont une hausse de la TVA, conformément aux exigences des créanciers, mais au prix de beaucoup de défections dans les rangs de la formation de gauche radicale Syriza du Premier ministre Alexis Tsipras.
Satisfaits, les ministres des Finances de la zone euro ont donné leur aval le 16 juillet à l'ouverture de négociations officielles pour un 3e plan d'aide de plus de 80 milliards d'euros, dont le principe avait été approuvé le 13 juillet.
Et après la levée des réticences de Londres sur l'utilisation d'un fonds communautaire des 28 pays de l'UE, Athènes devrait pouvoir toucher de l'argent
dans les tout prochains jours pour faire face aux dépenses courantes et à un gros remboursement de 4,2 milliards d'euros à la BCE le 20 juillet.
Sept milliards de "pont" financier
Pour assurer, au moins en partie, ce "pont" financier, la Commission européenne a proposé un prêt de sept milliards d'euros puisés dans un fonds communautaire. Le ministre britannique des Finances, George Osborne, qui ne voulait pas que les contribuables britanniques passent à la caisse pour régler les problèmes du bloc de la monnaie unique, a annoncé un accord avec la Commission le 16 juillet.
Dans la journée le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), en réunion ordinaire à Francfort, a relevé de 900 millions d'euros le plafond des prêts d'urgence ELA, bouée de sauvetage des banques grecques. "Les conditions d'un relèvement d'ELA sont à nouveau réunies", a dit M. Draghi.
Le parlement grec doit voter la semaine prochaine d'autres réformes promises, et la BCE devrait gonfler encore un peu plus les volumes d'ELA à chaque avancée de ce type, notait Holger Schmieding, analyste de Berenberg, évoquant "la carotte" tenue par M. Draghi.
Il subsiste néanmoins "des interrogations sur la volonté et la capacité (du gouvernement grec) à mettre en œuvre" les réformes promises, a reconnu M. Draghi, pour lequel "il sera du ressort du gouvernement grec" de lever ces doutes.
>>Dans l'urgence, la zone euro cherche un financement transitoire pour la Grèce
Dans la soirée le gouvernement grec annonçait la réouverture dès le 20 juillet des banques, fermées depuis le 29 juin. Toutefois, selon le ministre-adjoint des Finances, Dimitris Mardas, les retraits resteront limités à 60 euros par jour, alors que toutes les autres opérations pourront à nouveau avoir lieu.
Dans la foulée d'un vote dans la nuit du 15 au 16 juillet du parlement grec, qui a mis sur les rails des réformes en tant que gage de bonne volonté et au prix de fortes tensions politiques, Athènes a reçu le soutien appuyé du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi pour trouver un moyen d'alléger sa dette, une nécessité "indiscutable".
Malgré ce soutien de poids, des élections anticipées pourraient "très probablement avoir lieu" d'ici à octobre, a jugé le ministre de l'Intérieur, Nikos Voutsis.
Athènes devrait pouvoir toucher de l'argent dans les tout prochains jours. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le parlement grec a entériné quatre réformes, dont une hausse de la TVA, conformément aux exigences des créanciers, mais au prix de beaucoup de défections dans les rangs de la formation de gauche radicale Syriza du Premier ministre Alexis Tsipras.
Satisfaits, les ministres des Finances de la zone euro ont donné leur aval le 16 juillet à l'ouverture de négociations officielles pour un 3e plan d'aide de plus de 80 milliards d'euros, dont le principe avait été approuvé le 13 juillet.
Et après la levée des réticences de Londres sur l'utilisation d'un fonds communautaire des 28 pays de l'UE, Athènes devrait pouvoir toucher de l'argent
dans les tout prochains jours pour faire face aux dépenses courantes et à un gros remboursement de 4,2 milliards d'euros à la BCE le 20 juillet.
Sept milliards de "pont" financier
Pour assurer, au moins en partie, ce "pont" financier, la Commission européenne a proposé un prêt de sept milliards d'euros puisés dans un fonds communautaire. Le ministre britannique des Finances, George Osborne, qui ne voulait pas que les contribuables britanniques passent à la caisse pour régler les problèmes du bloc de la monnaie unique, a annoncé un accord avec la Commission le 16 juillet.
Dans la journée le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), en réunion ordinaire à Francfort, a relevé de 900 millions d'euros le plafond des prêts d'urgence ELA, bouée de sauvetage des banques grecques. "Les conditions d'un relèvement d'ELA sont à nouveau réunies", a dit M. Draghi.
Le parlement grec doit voter la semaine prochaine d'autres réformes promises, et la BCE devrait gonfler encore un peu plus les volumes d'ELA à chaque avancée de ce type, notait Holger Schmieding, analyste de Berenberg, évoquant "la carotte" tenue par M. Draghi.
Il subsiste néanmoins "des interrogations sur la volonté et la capacité (du gouvernement grec) à mettre en œuvre" les réformes promises, a reconnu M. Draghi, pour lequel "il sera du ressort du gouvernement grec" de lever ces doutes.
AFP/VNA/CVN