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Le ministre Français des Finances Bruno Le Maire le 9 mars à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je préfère que nous nous endettions aujourd'hui, en évitant un naufrage, plutôt que laisser détruire des pans entiers de notre économie", a déclaré le ministre Français des Finances Bruno Le Mairedans un entretien au JDD.Selon le ministre Français, "sur huit jours, 20 milliards d'euros de prêts" garantis par l'État ont été "demandés par plus de 100.000 entreprises". Pour aider les entreprises à passer le choc du confinement, l'État a annoncé qu'il garantirait jusqu'à 300 milliards d'euros de prêts bancaires, soit l'équivalent de 15% du produit intérieur brut (PIB) français.
En outre, 5 millions de salariés bénéficient du chômage partiel et "en trois jours, 450.000 petites entreprises ont sollicité le fonds de solidarité", a dit Bruno Le Maire, précisant que ces dispositifs "seront réactualisés autant que nécessaire".
"Nous n'avons pas de difficultés à lever de l'argent sur les marchés financiers. Nos taux d'intérêt restent à des niveaux raisonnables", a indiqué le ministre, en souhaitant qu'après la crise "un plan de relance, aux niveaux national et européen" permette "de redémarrer la machine le plus vite possible".
Sur le plan de la consommation, M. Le Maire a souligné la chute de "50 % la semaine dernière par rapport à 2019" des paiements par carte bancaire.
APS/VNA/CVN