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Cette estimation pourrait être sous-évaluée notamment car elle ne prend pas en compte "d’éventuelles crises sociales et financières ainsi que les effets à long terme sur les systèmes de santé et l’éducation" de la pandémie, selon l’organisation basée à Manille.
Désarroi d'un boursier à Wall Street, le 18 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le cap du million de personnes testées positives au coronavirus dans le monde a été franchi jeudi 2 avril et le nombre de décès a dépassé les 52.000. Selon l’ADB, la croissance en Asie devrait s’élever à 2,2% cette année, soit son rythme le plus lent depuis 1998. Cette année-là, elle n’avait pas dépassé 1,7% en raison de la crise financière asiatique.
"Personne ne peut prédire l’ampleur de la propagation de la pandémie de COVID ni sa durée", a souligné Yasuyuki Sawada, responsable économiste au sein de la Banque asiatique de développement (ADB). "La possibilité d’une grave crise financière ne peut être exclue", a-t-il ajouté.
Ces prévisions tablent sur le fait que l’épidémie de coronavirus sera maîtrisée cette année et sur un retour à la normale en 2021. Cependant, un rebond de l’épidémie n’est pas exclu et son niveau de gravité demeure inconnu. "Les résultats peuvent être pires que prévu et la croissance pourrait ne pas s’en remettre aussi vite", a prévenu la Banque.
La croissance en Chine, la première économie asiatique, pourrait ralentir de 2,3% cette année contre 6,1% en 2019, avant de rebondir en 2021. "L’épidémie a provoqué un choc au niveau de la demande car les gens sont restés chez eux. C’est devenu un choc de l’offre, car les entreprises ont souffert de pénuries de main-d’oeuvre... et de matériaux, car les chaînes d’approvisionnement se sont effondrées", a affirmé l’ADB.
APS/VNA/CVN