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Le Boeing emploie plus de 150.000 personnes à travers le monde, dont 70.000 dans le seul État de Washington, dans le Nord-Ouest des États-Unis. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous prenons des mesures - y compris ce plan de départs volontaires - sur la base de nos connaissances à ce jour. Ces mesures vont nous mener jusqu'à la reprise à condition que nous ne soyons pas confrontés à d'autres défis", écrit le directeur général de Boeing,Dave Calhoun, dans un message à tous les employés du groupe.
Le secteur aéronautique est parmi les premières victimes économiques de la pandémie de COVID-19. Boeing était déjà englué dans la crise de son 737 MAX, interdit de vol après deux accidents rapprochés ayant fait 346 morts.
"Nous faisons tout ce que nous pouvons pour protéger l'avenir de notre activité", assure M. Calhoun, soulignant que l'entreprise continuait à servir ses clients, que ce soit dans le domaine de l'aviation civile, de la défense ou de l'espace. Mais qu'il était essentiel selon lui de "maintenir la stabilité de (la) chaîne d'approvisionnement pour être prêt à redémarrer une fois que la pandémie sera terminée". "Cela signifie surtout que nous devons faire tout notre possible pour garder notre équipe intacte. Nous ne pouvons pas retourner à la normale après la crise si nous n'avons pas les gens et les savoir-faire nécessaires", ajoute-t-il.
Boeing n'a donné aucun détail sur la taille de son plan de départs volontaires, mais a précisé que les employés qui choisiraient de partir pourraient bénéficier d'une couverture santé pendant un certain temps, un aspect très important aux États-Unis, où il n'y a pas de couverture santé universelle, comme en Europe par exemple. Le géant de Seattle et sa chaîne de fournisseurs représentent au total 2,5 millions d'emplois aux États-Unis, selon Boeing.