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Une raffinerie de pétrole du géant Gazprom Neft, dans la périphérie de Moscou le 28 avril. |
Paris n'est pas "opposé par principe" à la proposition américaine de plafonnement des prix mais "ce qui serait pour nous beaucoup plus puissant c'est qu'on mette un prix maximum au pétrole qui vienne de tous les pays producteurs", a souligné l'Élysée. "C'est ce qu'il faut qu'on réengage dans la discussion avec OPEP+, et avec tous les producteurs de pétrole au monde", a ajouté la présidence française.
Cette proposition est distincte de la mesure suggérée par les États-Unis d'un plafonnement des prix du pétrole qui serait décidée dans les pays consommateurs. Cette seconde idée sera discutée par les dirigeants du G7 réunis jusqu'à mardi 28 juin dans le Sud de l'Allemagne mais plusieurs capitales, dont Berlin, ont relevé qu'il s'agissait d'une mesure complexe à mettre en œuvre.
"Ce qu'on doit faire au G7, c'est plutôt d'essayer d'avoir un +price cap+ (plafonnement) sur le pétrole, et à mes yeux le gaz aussi, pour éviter d'avoir des conséquences trop importantes des sanctions et de la situation" économique mondiale, a indiqué une source au sein de la présidence française.