>>Réunion du Comité international de l’Union de la presse francophone
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| Cérémonie d'ouverture officielle des 44es assises de l'Union de la presse francophone, le 26 novembre à Lomé (capitale du Togo). |
Lomé, la capitale du Togo, est parée pour ces trois jours des couleurs de la Francophonie. Ce pays d’Afrique de l'Ouest abrite pour la troisième fois les Assises de l’UPF, les précédentes en 1980 et 2005. Ce rendez-vous de 2015 est plein de symboles. «Un renouveau en marche, voilà donc ce que m’inspirent ces nouvelles Assises. La refondation voulue par tous les membres de notre organisation se concrétise à travers ce nouveau rendez-vous en terre togolaise. Il convient de remarquer, cette année, la participation massive de délégations venues de pays qui commençaient à perdre l’habitude de prendre part à nos Assises», a déclaré le président international de l’UPF, Madiambal Diagne, dans son allocution d’ouverture des 44es Assises.
La place des femmes dans les médias
Un peu plus de 200 professionnels de la presse francophone sont réunis à Lomé pour plancher sur les différentes questions en lien avec la problématique du rôle et de la place de la femme dans les médias.
«Quelle est la place des femmes dans les médias ? Quelle influence des femmes ? Qui fait les médias et pour qui ? Quelle image de la femme est véhiculée par les médias ? Comment améliorer l’image des femmes dans les médias ?... Ce sont là des questions que nous abordons moins souvent dans nos rédactions. Lomé nous offre l’occasion de les aborder, de les murir et de les approfondir», a reconnu le président de l’UPF (section) Togo, Peter Dogbé.
Cette année, l’UPF a choisi de discuter du rôle et de la place des femmes dans les médias. «Où sont les femmes ?», chantait Patrick Juvet. Dans ce secteur au moins, on doit reconnaître qu’elles sont de plus en plus présentes. «De cette tribune, je les vois, nombreuses, présentes, actives et enthousiastes à prendre tous les pouvoirs… Je retiens que la féminisation des médias se poursuit inexorablement et heureusement dans tous les pays. Nos discussions devront permettre aux acteurs des médias francophones de cerner la place, l’influence et l’image de la femme que renvoient les vecteurs de communications», a indiqué Madiambal Diagne.
Un thème d’actualité
Le thème principal retenu comme axe de réflexion de ces Assises, à savoir «La place des femmes dans les médias», est «à la fois très évocateur et interpellateur», a estimé le Premier ministre togolais, Komi Sélom Klassou, qui a présidé l’ouverture de cette édition 2015.
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| Un peu plus de 200 professionnels de la presse francophone sont réunis à Lomé pour |
En effet, la problématique de la place de la femme dans les médias, sa capacité à occuper des postes décisionnels et enfin les représentations qui sont faites d’elle dans les productions médias sont autant de préoccupations qui, non seulement, sont «d’actualité dans le métier du journalisme», mais se posent «avec acuité dans tous les pans de la société», a jugé Komi Sélom Klassou.
Et d’ajouter : «Comment peut-on pleinement jouir des libertés, quand le rôle et la place des femmes dans les médias, tout comme dans les sphères politiques dans nos pays, sont encore si faibles ? Les assisses de Lomé constituent un terreau fertile et vous offrent un cadre idéal pour plancher justement sur la question qui est devenue un enjeu majeur de la lutte contre les inégalités femmes-hommes dans l’ensemble des pays francophones».
Compte tenu de l’importance que revêtent les sujets de discussion, «nous comptons fortement sur votre capacité à proposer ici, à Lomé, des mesures susceptibles de donner une plus grande visibilité adossée de responsabilité aux femmes dans le spectre des médias francophones», a conclu le chef du gouvernement togolais.
Texte et photos : Hông Nga/CVN
(De Lomé)