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Les anneaux olympiques sont exposés non loin du Stade national, le 14 avril à Tokyo. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous devrons annuler (les Jeux, NDLR) sans hésiter si ce n'est plus possible" de les organiser, a déclaré Toshihiro Nikai dans un entretien à la chaîne de télévision japonaise TBS.
Comme on lui demandait si l'annulation était une option, il a répondu : "Oui, bien sûr".
"Si les infections se répandent à cause des Jeux olympiques, je ne sais pas à quoi ils servent", a ajouté le secrétaire général du Parti libéral-démocrate (PLD, conservateur).
Il a toutefois nuancé ses propos en soulignant "l'importance pour le Japon de susciter l'enthousiasme avec l'adhésion du public".
"Nous voulons définitivement faire (des Jeux, NDLR) un succès. Pour y parvenir, il y a différentes questions à régler. C'est important de les régler l'une après l'autre".
Un peu plus tard, un responsable du PLD anonyme était cité par l'agence Jiji affirmant : "les Jeux ne seront pas annulés".
Ces commentaires interviennent à 99 jours de la cérémonie d'ouverture des JO de Tokyo (23 juillet-8 août), qui avaient été reportés d'un an en 2020 à cause de la pandémie.
Alors que la vaccination progresse à un rythme d'escargot au Japon (1,1 million d'habitants ont reçu une dose sur 126 millions), le pays subit une quatrième vague d'infections ayant récemment forcé les autorités à réimposer des restrictions dans plusieurs départements, y compris à Tokyo.
Le pays a recensé plus de 4.000 nouveaux cas de COVID-19 mercredi 14 avril, un niveau qui n'avait plus été observé depuis fin janvier sur son territoire.