>>Croatie : la conservatrice Grabar Kitarovic nouvelle présidente
"Les horreurs de Jasenovac sont une mise en garde et nous rappellent que nous ne devons plus jamais permettre la discrimination et les persécutions sur la base des différences nationales, confessionnelles, idéologiques ou sexuelles", a déclaré le président du Parlement croate, Josip Leko.
La cérémonie, à laquelle ont participé également des survivants du camp et des familles des victimes, s'est déroulée au mémorial de Jasenovac, à 100 km au Sud-Est de Zagreb. Un service religieux multiconfessionnel a eu lieu également.
Ces cérémonies marquent en fait une tentative de quelque 600 détenus de s'enfuir du camp et dont 90 seulement ont survécu. Ce 22 avril 1945, les autres détenus ayant participé à cette évasion ont été tués et brûlés ensemble avec les baraquements du camp. Le camp a été démantelé quelques jours plus tard.
Le Premier ministre croate Zoran Milanovic a affirmé que la Croatie moderne, membre de l'Union européenne depuis 2013, a pris ses distances, dans sa Constitution, du régime oustachi (pro-nazi) croate de la Seconde guerre mondiale. "Pour moi, il n'y avait qu'une seule armée croate pendant la Seconde guerre mondiale, celle des partisans croates" ayant combattu le régime nazi, a-t-il déclaré.
Environ 75% des quelque 40.000 juifs de Croatie ont été tués par le régime oustachi.
Les historiens ne parviennent toutefois pas à se mettre d'accord sur le nombre des victimes, serbes, juives et roms essentiellement, mais aussi des antifascistes croates, qui périrent dans ce camp.
Les estimations varient d'environ 82.000, selon le musée de Jasenovac, à 700.000 victimes, selon les sources serbes. Le musée du Mémorial de l'Holocauste à Washington évalue pour sa part à 100.000 le nombre des victimes.
Un ex-commandant du camp de Jasenovac, Dinko Sakic, a été condamné en 1999 par le tribunal croate à la peine maximale de 20 ans de prison pour notamment crimes contre l'humanité.
Extradé en 1998 par l'Argentine, où il a paisiblement vécu plus de 50 ans son exil après la débâcle des forces oustachies, Sakic a été jugé pour la mort de 2.000 prisonniers du camp de Jasenovac, qu'il a dirigé entre mai et novembre 1944. Il est décédé en 2008.
AFP/VNA/CVN
"Les horreurs de Jasenovac sont une mise en garde et nous rappellent que nous ne devons plus jamais permettre la discrimination et les persécutions sur la base des différences nationales, confessionnelles, idéologiques ou sexuelles", a déclaré le président du Parlement croate, Josip Leko.
La cérémonie, à laquelle ont participé également des survivants du camp et des familles des victimes, s'est déroulée au mémorial de Jasenovac, à 100 km au Sud-Est de Zagreb. Un service religieux multiconfessionnel a eu lieu également.
Cérémonie de commémoration des victimes du camp de concentration de Jasenovac, surnommé l'"Auschwitz croate", le 26 avril. Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces cérémonies marquent en fait une tentative de quelque 600 détenus de s'enfuir du camp et dont 90 seulement ont survécu. Ce 22 avril 1945, les autres détenus ayant participé à cette évasion ont été tués et brûlés ensemble avec les baraquements du camp. Le camp a été démantelé quelques jours plus tard.
Le Premier ministre croate Zoran Milanovic a affirmé que la Croatie moderne, membre de l'Union européenne depuis 2013, a pris ses distances, dans sa Constitution, du régime oustachi (pro-nazi) croate de la Seconde guerre mondiale. "Pour moi, il n'y avait qu'une seule armée croate pendant la Seconde guerre mondiale, celle des partisans croates" ayant combattu le régime nazi, a-t-il déclaré.
Environ 75% des quelque 40.000 juifs de Croatie ont été tués par le régime oustachi.
Les historiens ne parviennent toutefois pas à se mettre d'accord sur le nombre des victimes, serbes, juives et roms essentiellement, mais aussi des antifascistes croates, qui périrent dans ce camp.
Les estimations varient d'environ 82.000, selon le musée de Jasenovac, à 700.000 victimes, selon les sources serbes. Le musée du Mémorial de l'Holocauste à Washington évalue pour sa part à 100.000 le nombre des victimes.
Un ex-commandant du camp de Jasenovac, Dinko Sakic, a été condamné en 1999 par le tribunal croate à la peine maximale de 20 ans de prison pour notamment crimes contre l'humanité.
Extradé en 1998 par l'Argentine, où il a paisiblement vécu plus de 50 ans son exil après la débâcle des forces oustachies, Sakic a été jugé pour la mort de 2.000 prisonniers du camp de Jasenovac, qu'il a dirigé entre mai et novembre 1944. Il est décédé en 2008.
AFP/VNA/CVN