Ces déclarations ont été faites par Nguyên Thanh Long, directeur du Département de prévention et de lutte contre le VIH/sida, lors de la conférence scientifique des bureaux de l'ARNS de l'Asie du Sud-Est qui a débuté le 9 mars à l'Institut Pasteur de Hô Chi Minh-Ville. Les travaux de cette conférence, organisée par le ministère vietnamien de la Santé et l'Agence de recherche sur le VIH/sida et l'hépatite de France dans le cadre des Journées scientifiques des sites de l'ARNS d'Asie du Sud-Est, durent au 12 mars.
Pendant 4 jours, les participants présenteront leurs travaux de recherches sur le VIH/sida entre 2006 et 2009, particulièrement celles effectuées au Vietnam et au Cambodge. Les experts échangeront leurs expériences afin d'identifier les mesures les plus efficaces pour l'amélioration des soins prodigués aux personnes contaminées et la lutte contre les surinfections, la réduction des cas de transmission de la mère à l'enfant, et l'amélioration de la détection du virus chez les enfants. Le professeur Françoise Barré-Sinoussi, de l'Institut Pasteur de Paris, le prix Nobel de médecine de 2008, a apprécié les recherches menées au Vietnam, déclarant que les programmes de prévention et de lutte, très complets dans ce pays, constituent une bonne base pour évaluer l'efficacité de ces programmes dans le monde.
Étaient présents à cette conférence l'ambassadeur de France, Hervé Bolot, le directeur de l'ARNS, Jean François Delfraissy, le directeur adjoint de l'Institut Pasteur-Vietnam, Truong Xuân Liên, le docteur Kea Chettra du Centre national pour le VIH/sida du Cambodge, des spécialistes et chercheurs de premier rang d'Afrique subsaharienne, Égypte, Brésil...
Quang Châu/CVN