L'ambassadeur du Brésil auprès des Nations unies, Maria Luiza Riberto Viotti, présidente rotative du Conseil de sécurité pour le mois de février, a lu une déclaration à la presse à l'issue d'une réunion à huis-clos tenue le 22 février dans l’après-midi entre les 15 membres du Conseil.
Les membres du Conseil ont appelé à mettre un terme aux violences qui sévissent en Libye, selon la déclaration. Le Conseil de sécurité a également salué la déclaration de la Ligue arabe sur la situation en Libye, ajoute le document.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exprimé le 22 février sa préoccupation sur les événements récents en Libye ainsi que sur l'escalade de la violence au Moyen-Orient lors d'entretiens avec l'émir du Qatar cheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani, rapporte un communiqué des Nations unies publié au siège de l'organisation à New York.
Le secrétaire général a tenu ces propos lors d'une conversation téléphonique avec l'émir du Qatar plus tôt le 22 février pour discuter de la situation en Libye.
"Le secrétaire général a exprimé sa préoccupations devant les reportages évoquant de graves violations des droits de l'homme en Libye", indique le communiqué publié par son porte-parole.
Au cours de cette conversation, M. Ban a réaffirmé "l'impératif pour la communauté internationale, et en particulier pour les dirigeants arabes et l'ONU, d'appeler à la cessation immédiate de ces actes de violence, et au lancement d'un dialogue étendu".
Le 22 février, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a déclaré dans un discours télévisé qu'il ne quitterait pas la Libye et qu'il gardait le contrôle de Tripoli, la capitale.
Des troubles ont secoué la Libye ces derniers jours, la répression gouvernementale contre les opposants ayant entraîné un grand nombre de décès, selon les groupes de défense des droits de l'homme.
M. Ban a également discuté avec l'émir qatari de la situation dans d'autres pays de la région dont le Yémen. "Le secrétaire général a de nouveau réitéré son appel aux dirigeants de la région pour qu'ils fassent preuve de retenue et répondent aux doléances légitimes de leur peuple", indique le communiqué.
XINHUA/VNA/CVN