>>La Chine et les Philippines conviennent de renforcer leurs relations
>>Les Philippins attendent la visite d'État de Xi Jinping
Le président chinois Xi Jinping (centre) et la présidente de la Chambre des représentants |
Lors de la réunion, M. Xi a appelé les organes législatifs de la Chine et des Philippines à approfondir l'échange d'expériences en matière de gestion de l’État, ainsi qu'à promouvoir une coopération multiforme et multilatérale en vue de développer les relations bilatérales. Les liens étroits entre les organes législatifs constituent une partie importante des relations entre la Chine et les Philippines, a-t-il indiqué avant d’espérer que l’organe législatif des Philippines jouerait un rôle plus important dans la promotion de l'amitié entre les deux pays.
Pour leur part, la présidente de la Chambre des représentants et le président du Sénat des Philippines ont exprimé leur volonté d'intensifier les échanges avec l’Assemblée populaire nationale de la Chine et de renforcer la coopération pratique dans tous les domaines au profit des deux peuples. Ils ont déclaré que les relations entre les Philippines et la Chine étaient à leur meilleur grâce à une coopération intégrale dans de nombreux domaines. Ils ont applaudi les Philippines et la Chine pour l'amélioration de leurs relations bilatérales.
Le 20 novembre, le président chinois Xi Jinping a eu un entretien avec le président du pays hôte, Rodrigo Duterte, au cours duquel les deux parties ont convenu de porter leurs relations au niveau de coopération stratégique intégrale.
Le président Xi Jinping effectue une visite d'État de deux jours aux Philippines. Il s'agit de la première visite d'État d'un dirigeant chinois aux Philippines au cours des 13 dernières années. La visite de Xi Jinping est considérée comme un jalon important dans les relations bilatérales, qui ont été restaurées après l'arrivée au pouvoir du président Rodrigo Duterte en 2016.
Les relations entre les deux pays sont tombées à leur plus bas niveau après que les Philippines eurent intenté un procès contre la Chine à la Cour permanente d'arbitrage de La Haye (Pays-Bas) en 2013 concernant la demande injustifiée de Pékin de "ligne à neuf pointillés" en Mer Orientale.
Le 7 décembre 2016, la Cour permanente d'arbitrage de La Haye a statué que la revendication par la Chine de "droits historiques" sur les eaux de la "ligne à neuf tirets" était contraire à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982.
VNA/CVN