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Contrôle de la température à Qingdao, le 20 juin dans l'Est de la Chine. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le pays asiatique, où le nouveau coronavirus a fait son apparition fin 2019, a depuis plusieurs mois endigué l'épidémie sur son sol grâce à de stricts contrôles, au port du masque généralisé, aux mesures de confinement et aux applications de traçage. Nationalement, seuls quelques nouveaux malades sont recensés chaque jour, la quasi-totalité étant des Chinois revenus de l'étranger et placés en quarantaine dès leur arrivée.
Mais la découverte dimanche 11 octobre à Qingdao (Est) de six cas de coronavirus d'origine locale alimente les craintes d'une résurgence de l'épidémie. Selon les autorités sanitaires locales, toutes les personnes contaminées semblent avoir un lien avec un hôpital de la ville qui traite des patients du COVID-19. Mais le foyer d'infection n'est pour le moment pas connu.
La découverte a entraîné dans la foulée le dépistage de quelque 143.000 personnes pour tenter d'identifier les cas contact. La mairie a annoncé une campagne massive de dépistage dans cinq districts de Qingdao "sous trois jours" et de la totalité de la ville "sous cinq jours". Les autorités n'ont cependant pas précisé combien de personnes seraient testées exactement.
Ville brassicole et balnéaire, Qingdao est connue dans le monde entier grâce à sa célèbre bière "Tsingtao" (ancienne transcription de son nom). La brasserie y a été créée sous la domination coloniale allemande (1898-1914).
Chaque année, en été, de nombreux touristes se pressent à Qingdao à l'occasion de la fête de la bière, la plus importante manifestation du genre en Chine. Dans un pays globalement débarrassé du COVID-19, les amateurs de bière s'y étaient ainsi retrouvés en août, tombant les masques pour trinquer.
AFP/VNA/CVN