La Chine appelle à reprendre les pourparlers sur la péninsule coréenne

La Chine a appelé le 23 décembre les deux parties de la péninsule coréenne à prendre en compte la sécurité des populations et la paix régionale, et à reprendre le dialogue et les pourparlers le plus tôt possible.

Jiang Yu, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a appelé les parties concernées à donner la priorité à la sécurité des populations de la péninsule, à la paix et la stabilité régionales lors d'une conférence de presse.

"Nous appelons les parties concernées à garder leur calme, à faire preuve de retenue, à adopter une attitude responsable, à faire plus pour détendre la situation et à contribuer à la paix et la stabilité de la péninsule", a-t-elle souligné. "Nous souhaitons que toutes les parties puissent faire écho à la proposition de la Chine et ramener la situation de la péninsule sur la piste du dialogue et des pourparlers le plus tôt possible", a-t-elle ajouté.

Initiés en 2003 et suspendus fin 2008, les pourparlers à six sur le dossier nucléaire de la péninsule coréenne regroupent la Chine, les États-Unis, la République populaire démocratique de Corée (RPDC), la République de Corée, la Russie et le Japon.

La Corée du Sud a partiellement abaissé son niveau d'alerte militaire, ont rapporté le 23 décembre des médias locaux, citant le Conseil des chefs d'état-major interarmées (JCS).

Selon les informations, le niveau d'alerte suprême "Jingdogae 1"appliqué aux îles de l'extrême-nord et aux régions frontalières a été ramené à "Jingdogae 2", un niveau inférieur, suite à l'échange de tirs d'artillerie entre la République de Corée et la RPDC survenu le 23 novembre près de l'île de Yeonpyeong, située à proximité d'une frontière maritime contestée entre les deux pays, qui avait tué quatre Sud-Coréens.

Pourtant, le niveau d'alerte de surveillance "Watchcon-2" est maintenu vis-à-vis de la RPDC, étant donné que la Corée du Sud reste toujours vigilante, ont affirmé les médias.

La Corée du Sud a mené le 23 décembre ses plus grands exercices à tirs réels, engageant des avions de combat et de l'artillerie, à proximité d'une zone terrestre située près de la frontière avec la RPDC. Elle a également lancé il y a un jour des manœuvres maritimes dans les eaux à la côte est de la péninsule coréenne pour une durée de trois jours.

Ces exercices interviennent après qu'un exercice d'artillerie à tirs réels eut été mené le 20 décembre sur l'île de Yeonpyeong. La RPDC, qui s'est engagée à plusieurs reprises à mener des représailles consécutives aux manœuvres militaires sud-coréennes au large d'une frontière maritime qu'elle refuse de reconnaître, n'a pas immédiatement répondu à l'opération qu'elle a considérée comme "une provocation imprudente".

Pyongyang a déclaré le 20 décembre que "cela ne valait pas le coup de réagir" à l'exercice de tirs d'artillerie mené par l'armée sud-coréenne sur une île disputée au large de la côte ouest de la péninsule coréenne.

XINHUA/VNA/CVN

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