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Les bureaux du marché londonien des métaux (London Metal Exchange, LME). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"La cotation du nickel va reprendre sur LMEselect à 14h00 GMT" mercredi 16 mars, indique la Bourse des métaux sur son site.
Après 14h00 GMT sur le marché électronique, le cours ne décollait toutefois pas du plancher de 43.995,00 USD la tonne qu'il avait atteint après une brève reprise de la cotation à 08h00 GMT.
Très rapidement après l'ouverture, les prix du nickel étaient tombés de plus de 5%, alors que le London Metal Exchange (LME) avait fixé une amplitude de cotation maximale à ce niveau.
Le LME a précisé que les transactions effectuées lors de ces brefs échanges peu après 08h00 GMT et dans la limite d'une baisse de 5% seraient maintenues, ce qui correspond à un prix bas limité à 45.590 USD la tonne.
Le "petit nombre de transactions de nickel exécutées en dessous de la limite de prix" sera quant à lui annulé, avait averti le LME.
Le LME avait attribué la chute du cours du nickel sous la limite de 5% mercredi 16 mars à l'ouverture à "une erreur de système", et avait suspendu à nouveau pendant près de six heures les cotations pour examiner le dysfonctionnement.
Le commerce du nickel sur le LME avait été suspendu à partir de mardi 15 mars la semaine dernière jusqu'à ce mercredi 16 mars, après que le "métal du diable" avait flambé de manière jugée anormale, dépassant brièvement les 100.000 USD la tonne, contre un peu plus de 20.000 en début d'année.
Toutes les transactions du mardi 8 mars avaient toutefois été annulées, dont la percée à plus de 100.000 USD la tonne. Le record du nickel s'établit ainsi à 48.002 USD la tonne, enregistré la veille.
La Russie est le troisième producteur mondial de nickel. La tension en Ukraine a fait flamber les prix du métal à des niveaux records, mais ce mouvement aussi extraordinaire qu'inédit est dû en grande partie à une spéculation hasardeuse du milliardaire chinois Xiang Guangda.
Il a misé sur une chute des cours, à rebours du marché. Son groupe Tsingshan, numéro un mondial du nickel et de l'acier inoxydable, s'est alors retrouvé avec des pertes colossales et s’est vu obligé de liquider ses positions en achetant des contrats, faisant monter fortement les cours.
AFP/VNA/CVN