La Bourse de Paris encore ballottée par la tension en Ukraine

La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,23% mardi 15 mars, toujours sujette à de brusques mouvements sur les informations concernant la tension en Ukraine, où les négociations se poursuivent avec une issue qui reste incertaine.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris, à La Défense
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice vedette CAC 40 a cédé 14,94 points à 6.355,00 points. La veille, il avait progressé de 1,75%. La cote parisienne avait démarré la journée en forte baisse, touchant les 6.200 points avant de rebondir.  Elle était repassée dans le vert à l'approche de la fin de la séance, avant de retomber de plus de 1% après la déclaration selon laquelle le président russe Vladimir Poutine ne trouvait pas l'Ukraine "sérieuse" dans sa volonté de trouver des compromis, selon l'agence d'information financière Bloomberg.

La Russie a également engagé la procédure de "sortie du Conseil de l'Europe". "Les marchés restent très dépendants du flot d'informations sur l'Ukraine", a commenté Guillaume Chaloin, responsable des gestions actions de Meeschaert Amilton AM. Des délégations russe et ukrainienne ont repris mardi 15 mars leurs pourparlers, alors que les frappes russes se multipliaient sur Kiev et que l'opération militaire russe gagnait l'ensemble du pays.

Plus tôt, les investisseurs s'étaient également inquiétés de la recrudescence des cas de COVID-19 en Chine. Les autorités ont décrété des confinements dans de nombreuses villes, voire des régions entières, dont la métropole de Shenzhen, centre technologique du pays. Cela a pu surprendre les investisseurs "qui pensaient que la Chine allait abandonner la politique +zéro COVID+ après les Jeux olympiques", estime M. Chaloin. De plus, cela nourrit "le doute" sur "l'efficacité des vaccins chinois".

À l'inverse, les indices ont été soutenus par la nouvelle forte baisse des prix des matières premières, notamment le pétrole. À la clôture parisienne, les deux cours de référence chutaient de plus de 5%, le Brent de Mer du Nord se maintenant de peu au-dessus des 100 USD le baril. La baisse du prix des matières premières "pourrait réduire la force des vents contraires pour l'économie mondiale", notamment l'inflation déjà très élevée aux États-Unis et en Europe, explique Craig Erlam, analyste d'Oanda.

Le rythme de l'inflation est au cœur de la réunion de politique monétaire de Réserve fédérale américaine (Fed) qui a débuté mardi 15 mars. La Fed devrait augmenter son taux directeur afin de combattre l'inflation, au plus haut depuis 1982. Elle dira également combien de hausses des taux elle prévoit cette année et la suivante.

Le  luxe pénalysé par la Chine

Les valeurs du luxe, poids lourd de la cote parisienne et très présentes en Asie, ont été pénalisées en raison des confinements annoncés en Chine. Hermès a perdu 3,13% à 1.113,50 euros, LVMH 1,45% à 590,00 euros et Kering 1,31% à 557,20 euros.

Les minières en difficulté

La baisse des prix des matières premières a notamment affecté les valeurs minières. ArcelorMittal a perdu 1,62% à 27,37 euros, Eramet 3,28% à 120,80 euros.


AFP/VNA/CVN

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