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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice phare CAC 40 a reculé de 10,72 points, s'établissant à 7.396,83 points. Mardi 10 septembre, l'indice parisien avait perdu 0,24%. La séance a été dominée mercredi 11 septembre par la publication de l'indice des prix de la consommation d'août aux États-Unis, très attendu par les marchés.
Il s'agissait des dernières données avant la réunion la semaine prochaine de la Réserve fédérale (Fed), qui devrait annoncer une baisse de ses taux directeurs, dont l'ampleur est débattue par les investisseurs.
Selon l'indicateur publié, l'inflation a atteint 2,5% en août sur un an, un niveau globalement conforme aux attentes des analystes, au plus bas depuis février 2021. Toutefois, l'inflation sous-jacente, qui exclut les prix de l'alimentation et de l'énergie, a rebondi sur un mois, à 0,3% contre 0,2% en juillet.
Avec ces chiffres, "le marché ne devrait pas obtenir la baisse de 0,50 point de pourcentage qu'espéraient de nombreux investisseurs", a résumé Konstantin Oldenburger, analyste pour CMC Markets. "Sans être catastrophiques, ils donnent un peu plus de grain à moudre à ceux qui estiment que la fin de l'inflation n'est pas actée", a expliqué Andréa Tueni, analyste de Saxobank.
Après leur publication, les opérateurs ont déjà recalibré leurs projections, attribuant désormais une probabilité de 83% au scénario d'une baisse d'un quart de point seulement à l'issue de la prochaine réunion de la Fed, contre 49% il y a un mois.
À plus long terme, ces données pourraient "influencer le débat sur la trajectoire politique monétaire de la Fed au cours des prochains semestres", avec un risque d'un "cycle d'abaissement plus lent et moins marqué des taux", a commenté Josh Jamner, analyste pour Clearbridge Investment.
Jeudi 12 septembre, les investisseurs se tourneront vers la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), qui s'apprête, elle aussi, à baisser ses taux de 0,25 point de pourcentage, après une première baisse déjà passée en juin, selon les prévisions des économistes.
"L'attention ne sera pas tant portée que cela sur cette baisse de taux, mais plutôt sur le discours de Christine Lagarde, sur la suite de sa politique d'assouplissement monétaire", a expliqué Andréa Tueni, analyste de Saxobank.
Les investisseurs prendront également connaissance d'une nouvelle batterie de prévisions macroéconomiques de l'institution européenne, alors que de plus en plus de questions se posent sur la croissance en zone euro, jugée trop faible.
Remous dans les banques
L'Agence fédérale allemande des finances a indiqué avoir vendu une participation de 4,49% dans la Commerzbank, première étape de son désengagement du capital de la deuxième banque allemande.
L'annonce n'a cependant pas perturbé les banques françaises outre mesure : Société Générale a fini stable (-0,07%) à 21,79 euros et BNP Paribas a terminé en hausse de 0,69% à 62,61 euros.
AFP/VNA/CVN