>>La Bourse de Paris à l'équilibre en attendant des nouvelles commerciales
>>La Bourse de Paris à portée de main (+0,41%) des 5.900 points
Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 a perdu 6,01 points à 5.901,08 points dans un volume d'échanges faible de 2,7 milliards d'euros. Mercredi 13 novembre, il s'était replié de 0,21%.
"On est dans des volumes assez ternes, c'est une phase d'attente", a relevé Mikaël Jacoby, responsable du courtage Europe continentale à Oddo BHF Securities.
"On est dans des niveaux assez vertigineux et dans une phase de marché très surachetée", ajoute t-il.
Le CAC 40 a dépassé mardi 13 novembre les 5.900 points et navigue dans des niveaux qu'il n'avait plus atteint depuis fin juillet 2007.
La guerre commerciale et ses rebondissements perpétuels continuent d'être au cœur des préoccupations des investisseurs.
"C'est le sujet qui guide les marchés depuis à peu près douze mois", reconnaît M. Jacoby.
Plein d'espoirs pendant plusieurs semaines à ce sujet, les investisseurs ont été déçus par les nombreux points de friction qui demeurent dans les négociations entre les deux pays.
Le principal désaccord concerne la levée des surtaxes douanières, préalable incontournable pour la Chine afin de signer un accord.
Or, pour l'heure, Donald Trump n'a pas donné de garantie sur le sujet.
"Il n'y a rien de nouveau tendant vers une solution sur ce serpent de mer sino-américain. On voit mal comment atteindre encore plus des sommets sans nouvelle un peu plus consistante sur ce sujet", prédit M. Jacoby.
Pas de récession en Allemagne
Les interventions de Donald Trump sont comme toujours particulièrement surveillées et les investisseurs attendent ses prochains commentaires concernant un éventuel report de taxes sur sur les importations du secteur automobile.
Côté indicateurs, la journée a été marquée par la publication de la croissance allemande qui échappe d'un cheveu à la récession technique avec une hausse de 0,1% de son produit intérieur brut au troisième trimestre.
"Les chiffres allemands ont été balancés par des chiffres chinois un peu négatifs", estime M. Jacoby.
La Chine a dévoilé jeudi 14 novembre une série d'indicateurs moroses pour le mois d'octobre: la production industrielle comme les ventes de détail ont ralenti, tandis que l'investissement tombait au plus bas depuis au moins 21 ans.
La croissance en zone euro s'est quant à elle élevée à 1,2%, légèrement meilleure que le 1,1% attendu.
En France, la hausse des prix à la consommation a finalement ralenti en octobre, à 0,8% sur un an, en raison notamment d'une baisse des prix de l'énergie.
AFP/VNA/CVN