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Le ministre allemand de l'Économie, Peter Altmaier (droite), parle au ministre de l'Intérieur, Horst Seehofer, avant le début de la réunion gouvernementale hebdomadaire, à Berlin le 13 novembre. |
Destatis a révisé à la baisse ses chiffres du deuxième trimestre : le PIB a reculé plus fortement qu'initialement annoncé sur cette période, cédant 0,2% au lieu de 0,1%, toujours en données corrigées des variations saisonnières. Confirmant les tendances des derniers mois, la croissance allemande a "avant tout" été soutenue "par la consommation", avec une progression des dépenses des ménages mais aussi de celles de l'État, souligne Destatis.
Le bâtiment continue à bien se porter, mais les "investissements dans les équipements ont reculé par rapport au trimestre précédent", une tendance qui reflète la morosité du secteur manufacturier depuis plus d'un an. Naguère moteur économique du pays, l'industrie souffre principalement des conflits commerciaux entre Washington et ses principaux partenaires, mais également de facteurs plus spécifiques comme l'impact des sécheresses successives sur les livraisons dans la chimie ou les difficultés de ses constructeurs automobiles.
À l'inverse, la demande intérieure demeure soutenue par la robustesse du marché du travail, avec un taux de chômage de 5,0% en octobre qui reste proche de son plus bas niveau depuis la réunification du pays. Destatis a par ailleurs révisé à la hausse la progression du PIB au premier trimestre, désormais de 0,5% par rapport au quatrième trimestre 2018 au lieu de 0,4%. Pour l'année 2019, le gouvernement allemand attend une croissance de 0,5%, avant une réaccélération à 1% l'an prochain.
AFP/VNA/CVN