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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 13h06 (11h06 GMT), l'indice CAC 40 grimpait de 116,7 points à 5.124,25 points. La veille, il avait fini en repli de 0,96%. La cote parisienne a démarré la séance dans le vert et augmenté ses gains tout au long de la matinée. Wall Street se préparait à ouvrir en hausse, que ce soit l'indice vedette Dow Jones (+0,88%), l'indice élargi S&P 500 (+0,59%) ou le Nasdaq, à forte coloration technologique (+0,37%).
Le marché a salué l'annonce que le "vaccin de (la biotech américaine) Moderna a donné des résultats +prometteurs+ lors des essais de phase 1. Il est trop tôt pour parler d'une percée significative, mais c'est certainement encourageant", juge Neil Wilson de Markets.com. Moderna entrera le 27 juillet dans la phase finale de ses essais cliniques afin de tester l'efficacité du traitement dans des conditions réelles. L'étude devrait durer jusqu'au 27 octobre 2022, mais des résultats préliminaires devraient être communiqués bien avant cette date.
Cette annonce fait passer au second plan la poursuite de la propagation de la pandémie. La ville de Tokyo est ainsi à son plus haut niveau d'alerte à la suite d'une hausse des cas constatés, a ainsi mis en garde mercredi sa gouverneure tandis que plusieurs pays dont l'Inde doivent procéder à des reconfinements partiels. Au final, "les marchés évoluent sans réelle tendance depuis un mois", analyse Franklin Pichard, directeur de Kiplink Finance, car les forces haussières et baissières s'affrontent "sans qu’aucune d’entre elles ne parvienne à prendre réellement l’avantage."
À court terme, "le principal enjeu relève de la politique budgétaire de part et d'autre de l'Atlantique", estime Tangi Le Liboux, stratégiste du courtier Aurel BGC. Aux États-Unis, Républicains et Démocrates doivent encore s'entendre pour un plan de relance, tandis que les mesures à destination des entreprises et des ménages décidées au début de l'épidémie vont bientôt expirer.
De leur côté, les 27 pays de l’Union européenne vont essayer à partir de vendredi de trouver un accord sur un plan de relance de 750 milliards d'euros proposé par la Commission. Autres sources d'inquiétude, "les tensions entre les États-Unis et la Chine continuent de s'intensifier avec la fin du statut spécial de Hong Kong ordonnée par le président Trump", note Pierre Veyret, Analyste Technique d'ActivTrades. Du côté des indicateurs, les investisseurs surveilleront l'évolution de la production industrielle américaine.
L’aéronautique tout en haut
Côté valeur, Renault réalisait une belle performance, avec une hausse de 4,93% à 23,73 euros, le jour du dévoilement par son partenaire Nissan d'un nouveau modèle 100% électrique, le crossover Ariya, censé ouvrir un "nouveau chapitre" dans l'histoire du groupe. Le secteur aéronautique avait également le vent en poupe : Airbus progressait de 4,94% à 69,42 euros, Safran de 5,19% à 94,40 euros, Groupe ADP de 4,18% à 94,70 euros et Air France KLM de 4,28% à 4,26 euros.
Vivendi montait de 1,72% à 23,69 euros après l'annonce du franchissement du seuil de 20% au capital du groupe d'édition et de distribution Lagardère, dont il devient le premier actionnaire et où il "envisage de demander" une représentation au conseil de surveillance. De son côté, Largardère restait stable à -0,07% à 13,79 euros.
AFP/VNA/CVN