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Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense |
Photo: AFP/VNA/CVN |
À 09h39, l'indice CAC 40 prenait 2,61 points à 5.361,20 points. La veille, il avait fini en fort repli de 1,46%. Devant l'inquiétude des usagers et des entreprises américaines, Washington a finalement donné lundi un sursis à Huawei, qui pourra encore pendant trois mois utiliser des composants et logiciels américains avant la mise en œuvre effective des sanctions contre le groupe chinois.
Cette décision a toutefois été jugée mardi 21 mai "sans grande signification" par le patron de Huawei, Ren Zhengfei, qui a annoncé que son groupe était déjà "en discussion" avec Google afin de chercher des solutions face à l'interdiction de commercer. Il a également averti les États-Unis qu'ils "sous-estimaient" son entreprise.
"Le répit offert par le département du Commerce américain doit sans doute être perçu comme une volonté des États-Unis de mettre un terme au décrochage des valeurs technologiques en Bourse, plutôt qu'une intention réelle de calmer le jeu avec la Chine, qui arme actuellement sa propagande anti-américaine", a relativisé dans une note Tangi Le Liboux, stratégiste pour le courtier Aurel BGC.
Sur le front des valeurs, le compartiment des semi-conducteurs remontait la pente, après avoir fortement souffert la veille du placement de Huawei sur liste noire américaine. STMicroelectronics progressait de 1,34% à 14,36 euros tandis que Soitec grappillait 0,38% à 78,60 euros.
Les valeurs pétrolières continuaient à être portées par la hausse des cours du brut après que l'Arabie saoudite a appelé à prolonger un accord de limitation de la production. TechnipFMC gagnait 2,11% à 20,85 euros, CGG montait de 1,75% à 1,60, GTT s'appréciait de 0,94% à 80,60 euros et Total progressait de 0,51% à 49,48 euros.
ADP cédait 0,26% à 154,80 euros après que son PDG Augustin de Romanet, reconduit sans ses fonctions, a salué lundi 20 mai la décision du Conseil constitutionnel sur la loi Pacte qui a validé le principe de privatisation du groupe, pointant un environnement ultra-concurrentiel.
EDF s'adjugeait 0,32% à 12,56 euros. Le groupe a annoncé lundi 20 mai plusieurs nominations au sein de son comité exécutif, notamment celle de Cédric Lewandowski au poste très stratégique de directeur du parc nucléaire et thermique, en remplacement de Philippe Sasseigne, qui va partir à la retraite.
AFP/VNA/CVN