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Le ministre saoudien de l'Énergie, Khaled al-Faleh (gauche), à l'ouverture d'un sommet OPEP - non OPEP à Jeddah, en Arabie saoudite, le 19 mai. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Nous voyons que les stocks (de pétrole) augmentent", a déclaré le ministre de l'Énergie saoudien, Khaled al-Faleh, à l'ouverture d'une réunion clé de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à Jeddah, en Arabie saoudite.
"Aucun de nous ne veut voir les stocks (de pétrole) enfler de nouveau, nous devons être prudents", a-t-il ajouté, en référence à la situation fin 2018 qui avait conduit à une chute des prix de l'or noir.
Les Émirats arabes unis ont appelé à maintenir le niveau de production de pétrole décidé par l'OPEP l'an dernier, à hauteur de 1,2 million de barils par jour.
"Je ne pense pas (...) qu'un assouplissement de la baisse de la production de pétrole soit la bonne mesure" au vu des conditions prévalant actuellement sur le marché, a fait valoir le ministre émirati de l'Énergie, Souheil al-Mazrouei.
La réunion de l'OPEP, à laquelle participent les principaux pays membres de l'organisation mais aussi d'autres producteurs majeurs dont la Russie, intervient dans un contexte d'escalade des tensions dans le Golfe et de guerre psychologique entre les États-Unis et l'Iran.
Vendredi 12 mai, quatre navires -dont trois pétroliers- ont été sabotés au large des Émirats arabes unis, à l'entrée du Golfe. Deux jours plus tard, une attaque de drones a endommagé un oléoduc en Arabie saoudite.
Ryad, premier exportateur de pétrole, a jugé dimanche 19 mai satisfaisante la sécurité de son industrie pétrolière.
"La sécurité de notre industrie pétrolière est solide", a argué M. Faleh. "Tout le monde est vulnérable à des actes extrêmes de sabotage", a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN