La Bourse de Paris rattrapée par les appréhensions liées à l'épidémie (-0,19%)

La Bourse de Paris a fini en léger recul jeudi 13 février (-0,19%), rattrapée par les appréhensions après la réévaluation à la hausse du nombre de contaminations par le coronavirus en Chine.

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Salle de contrôle d'Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, à La Défense.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 s'est replié de 11,59 points pour terminer à 6.093,14 points, dans un volume d'échanges étoffé de 4,2 milliards d'euros. La veille, il avait fini en hausse de 0,83%, s'offrant un nouveau record annuel. La cote parisienne a passé la séance dans le rouge. "Les informations venant de Chine sont assez anxiogènes ce qui génère de la prudence même si globalement le marché tient bien", a observé Frédéric Rozier, gérant de portefeuille à Mirabaud France.

La Chine a annoncé jeudi 13 février plus de 15.000 contaminations supplémentaires par le coronavirus. Un bond record dû à une nouvelle définition plus large des cas d'infection, dépeignant une épidémie plus grave que rapporté jusqu'à présent. Ailleurs en Asie, pour la première fois une quarantaine a été édictée au Vietnam, dans une commune située près de Hanoï. De son côté, le Japon a annoncé le premier décès sur son territoire.

En France, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a estimé que l'épidémie allait amputer la croissance du pays de 0,1 point de pourcentage en 2020. "Les investisseurs se demandent si la situation est totalement sous contrôle et de quelle manière les entreprises vont être affectées", et certains groupes ont commencé à faire des commentaires à ce sujet dans leurs publications, a ajouté M. Rozier.

"Tout cela se traduit par une forme de nervosité qui fait que d'un jour à l'autre le marché part dans un sens opposé", selon lui. "Ce qui pose aussi question, c'est qu'il n'y a pas une lecture globale du tous les marchés : l'aversion au risque est palpable sur le marché des changes, l'or ou la dette, mais les indices se tiennent plutôt bien jusqu'ici".

Du côté des indicateurs, l'inflation en Allemagne s'est accélérée en janvier, atteignant 1,7% sur un an, tandis qu'aux États-Unis l'inflation mensuelle a légèrement ralenti en janvier. Mais ces chiffres sont passés au second plan. Sur le front des valeurs, Legrand a pris la tête de l'indice CAC 40, progressant de 4,50% à 76,60 euros, porté par un bénéfice net en hausse de 8,2%.

Pernod Ricard est monté de 3,80% à 166,75 euros, fort d'un bénéfice net en hausse de 1% au premier semestre de son exercice décalé. Orange a gagné 3,31% à 13,27 euros après avoir publié un bénéfice net en forte progression de 53,8% sur l'ensemble de l'exercice 2019.

Renault a souffert dans le sillage du japonais Nissan, qui a annoncé jeudi 13 février une perte nette au troisième trimestre de son exercice 2019-20, pour finalement terminer quasi à l'équilibre (+0,03% à 34,82 euros). Capgemini, dont le bénéfice net 2019 a progressé moins que les attentes des analystes, s'est replié de 3,37% à 113,40 euros. Alstom s'est adjugé 2,27% à 49,09 euros.


AFP/VNA/CVN

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