>>La Thaïlande envisage une politique de développement du riz à long terme
>>La Thaïlande prévoit une forte baisse des exportations de riz en 2018
Récolte du riz dans le village thaïlandais de Mae Rim, le 7 novembre 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon le président de l'Association des exportateurs de riz de Thaïlande (TREA), Charoen Laothamatas, son pays risque de perdre sa place de deuxième exportateur mondial de riz cette année à cause d'une concurrence féroce, des coûts de production relativement plus élevés que ceux dans ses pays concurrents, d’un marché des changes volatile et d’une sécheresse généralisée. Il a déclaré prévoir que la Thaïlande devrait tomber au troisième rang, le Vietnam prenant la deuxième place.
Cette année, la Thaïlande s'est fixée pour objectif d'exporter 7,5 millions de tonnes de riz pour une valeur de 4,2 milliards d'USD, soit l'objectif le plus bas depuis 2013, année où le pays en avait exporté 6,6 millions de tonnes.
La Thaïlande a expédié 7,58 millions de tonnes de riz l’année dernière, rapportant 131 milliards de bahts (plus de 4,2 milliards d'USD), en baisse de 32% en volume et de 25% en valeur par rapport à 2018.
Chookiat Ophaswongse, président honoraire de la TREA, a déclaré que le Vietnam avait réussi à exporter du riz à des prix plus bas que la Thaïlande et à renforcer sa présence sur des marchés importants tels que la Chine continentale, Hong Kong (Chine), les Philippines et la Malaisie.
En outre, l'Accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Vietnam (EVFTA) et l’Accord global et progressif de partenariat transpacifique (CPTPP) permettraient au Vietnam d’augmenter ses exportations vers l'UE et les pays parties au CPTPP, a-t-il ajouté.
L'Inde est actuellement le plus grand exportateur mondial de riz, représentant plus de 25% des parts de marché.