La Bourse de Paris préserve ses gains de la semaine

La Bourse de Paris a terminé en léger repli de 0,22% jeudi 5 janvier, après un début d'année en fanfare, à peine perturbée par les données économiques américaines laissant augurer un resserrement monétaire encore important en 2023.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice vedette CAC 40 a reculé de 14,93 points, à 6.761,50 points. Sur les quatre premières séances de l'année, il progresse de 4,44%.

La cote parisienne avait ouvert en baisse, des investisseurs récupérant leurs bénéfices après le bond de 2,30% mercredi 4 janvier, avant de tourner autour de l'équilibre en deuxième partie de séance.

Les données ont, une fois de plus, été très robustes: les employeurs privés aux États-Unis ont créé en décembre bien plus d'emplois qu'attendu, malgré le ralentissement de l'activité économique provoqué par la banque centrale américaine (Fed) et ses hausses de taux pour lutter contre une inflation qui a atteint des niveaux inédits depuis 40 ans.

Publié mercredi 4 janvier, le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), tenue mi-décembre, a mis en lumière que "l'emploi reste l'indicateur de plus important" pour la Fed, selon Nicolas Leprince, gérant d'Edmond de Rothschild AM.

Aucun des responsables de l'institution n'a estimé possible une décision de baisse des taux directeurs en 2023, mais sur ce point "le marché ne croit pas à la Fed", et pense qu'elle commencera à baisser les taux légèrement durant le deuxième semestre, souligne M. Leprince.

Vendredi 6 janvier, le gros morceau sera le rapport officiel de l'emploi aux États-Unis.

Mais le CAC 40 se montre bien plus dynamique que la Bourse de New York depuis le début de l'année, où les trois principaux indices new-yorkais ont perdu du terrain après avoir connu l'année dernière leur pire performance depuis 2008.

"L'Europe, via ses exportations, est plus sensible à la Chine", et réagit donc davantage aux signaux de réouverture de l'économie, "convaincants" malgré l'explosion des cas de contamination au COVID-19 dans le pays, poursuit le gérant.

Les matières premières de l'avant

Les investisseurs se sont tournés vers les valeurs pétrolières, notamment Technip Energies (+3,43% à 15,70 euros). Ce fournisseur de projets et services dans l'énergie a annoncé jeudi le prolongement de cinq ans d'un contrat au Koweit.

CGG (+6,88% à 0,65 euro) et Vallourec (+2,59% à 11,91 euros) ont aussi monté, de même que les minières ArcelorMittal (+3,10% à 26,48 euros), Aperam (+2,49% à 32,13 euros) et Eramet (+2,37% à 82,20 euros).

Interparfums le nez en l'air

Le groupe Interparfums (+4,48% à 60,60 euros) a relevé pour la quatrième fois ses objectifs 2022, tablant sur une hausse de "plus de 25%" de son chiffre d'affaires sur un an et une meilleure rentabilité, tout en affichant la prudence pour 2023.

AFP/VNA/CVN

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