>>La Bourse de Paris engluée dans la problématique de l'inflation (-0,47%)
>>La Bourse de Paris ploie sous la pression de l'inflation et de l'énergie
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 09h30, l'indice CAC 40 perdait 61,17 points à 6.666,35 points. Vendredi 15 octobre, la cote parisienne avait fini en hausse de 0,63%, portant ses gains hebdomadaires à 2,55%.
Désormais quasi débarrassée du COVID-19, la Chine voit sa reprise menacée par la forte hausse du coût des matières premières, en particulier du charbon, dont le pays est très dépendant pour alimenter ses centrales électriques.
Le Produit intérieur brut chinois a progressé au troisième trimestre de 4,9% sur un an après une hausse de 7,9% sur un an au deuxième trimestre.
"Il s'agit du rythme d'expansion le plus lent depuis le troisième trimestre 2020, dans un contexte de vents contraires, notamment la crise énergétique, les goulets d'étranglement de l'offre, la hausse des coûts des matières premières et l'effondrement de l'immobilier", souligne John Plassard, responsable de l'investissement chez Mirabaud.
Mais, selon lui, "ce chiffre est cependant tempéré par la publication de ventes au détail pour septembre au-dessus des attentes à 4,4% contre 2,5% le mois précédent et un consensus logé à 3,3%".
En septembre, la production industrielle a déçu, progressant de 3,1% seulement sur un an, un rythme bien moindre que celui enregistré un mois plus tôt (5,3%).
L'ensemble de ces données renforcent les attentes de nouvelles mesures de soutien de la Banque populaire de Chine (BPC).
Cette semaine, les investisseurs vont examiner la suite des publications trimestrielles des sociétés cotées et principalement leurs perspectives pour 2022, dans un environnement de hausse des prix de l'énergie, susceptible de réduire leur capacité à maintenir leurs marges de profit.
Le secteur du luxe lesté par la Chine
Le tassement de la croissance chinoise a entraîné à la baisse des valeurs du luxe, et tiré par conséquent l'indice parisien vers le bas. Le numéro un mondial du luxe LVMH perdait 2,65% à 547,20 euros dans les premiers échanges, tout comme Kering (-2,98% à 648,90 euros) et Hermès (-2,29% à 1.260 euros).
Stellantis et LG ensemble dans la production de batteries
Le titre Stellantis grappillait 0,16% à 17,23 euros après que le constructeur automobile a annoncé la création d'une coentreprise avec le groupe sud-coréen LG Energy Solutions pour produire des modules de batteries en Amérique du Nord.
Valneva bondit de plus de 30%
L'action Valneva s'envolait de 33,33% à 16 euros après que le laboratoire franco-autrichien a fait état lundi 18 octobre de résultats "initiaux positifs" dans le cadre de ses essais de phase 3 pour son candidat vaccin contre le COVID-19.
AFP/VNA/CVN