>>Wall Street limite ses pertes grâce à la baisse du pétrole
>>Wall Street termine en forte hausse avec la chute des cours pétroliers
Des opérateurs du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon des résultats définitifs à la clôture, l'indice Dow Jones est resté stable à 32.945,24 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a chuté de 2,04% à 12.581,22 points. L'indice S&P 500 a perdu 0,74% à 4.173,11 points.
Le Nasdaq est repassé en "bear market" (en référence à l'ours qui abaisse sa patte quand il attaque), ce qui signifie que le marché a perdu plus de 20% par rapport à son pic de fin novembre.
Les échanges, qui avaient commencé dans le vert, ont été dominés par la volatilité, les investisseurs réagissant aux développements géopolitiques et au regain de contagion au COVID-19 en Chine qui inquiète.
Les sites chinois de vente en ligne Alibaba et JD.com ont perdu chacun plus de 10%.
Apple a perdu 2,66% à 150,62 USD alors qu'un de ses fournisseurs, Foxconn, a dû suspendre ses opérations à Shenzhen.
D'autres valeurs technologiques ont également cédé du terrain comme Amazon (-2,52% à 2.837,06 USD), Alphabet (-2,86% à 2.534,82 USD) et les fabricants de puces comme Nvidia (-3,48%) ou AMD (-1,96%).
Les laboratoires fabriquant les vaccins contre le COVID-19 ont eu, eux, le vent en poupe comme Moderna (+8,59% à 150,07 USD) ou Pfizer (+3,94% à 52,25 USD).
Les rendements sur le marché obligataire se tendaient fortement alors que les investisseurs s'attendent à ce que la Banque centrale américaine (Fed) commence un cycle de hausses des taux dès mercredi 16 mars à l'issue d'une réunion monétaire de deux jours.
Les taux sur les bons du Trésor à dix ans grimpaient à 2,13%, un plus haut depuis juillet 2019.
Les marchés s'attendent à ce que la Fed relève d'un quart de point de pourcentage (0,25%) les taux au jour le jour pour la première fois depuis 2018.
Les titres du secteur financier ont été dopés par ces perspectives de hausse des taux : Visa a gagné 1,84% et American Express 2,91%.