>>La Bourse de Paris finit en hausse, Wall Street en soutien
>>La Bourse de Paris remonte (+1,79%) en attendant la réouverture de Wall Street
>>La Bourse de Paris recule de 0,89%
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 09h23, l'indice CAC cédait 4,84 points à 5.038,14 points. La veille, la place parisienne avait fini en hausse de 1,40%, soutenue par un rebond à Wall Street. La BCE devrait maintenir sa politique monétaire inchangée mais "les attentes des investisseurs sont grandes", affirme Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
La présidente de la BCE, Christine Lagarde, devra "convaincre le marché qu’elle se tient prête à agir de nouveau pour contrer les pressions déflationnistes persistantes, la hausse de l’euro et les risques économiques inhérents à la nouvelle vague du coronavirus qui touche plusieurs pays européens", estime-t-il. L'institut de Francfort a déjà déployé un arsenal très important de mesures pour assouplir les conditions financières et soutenir l’économie européenne.
Mais face à un ralentissement de la reprise économique, à des anticipations d’inflation qui ont baissé durant l'été et au risque d'une deuxième vague de coronavirus, la BCE devrait envoyer un signal en vue de nouvelles mesures de soutien. Les investisseurs seront en outre particulièrement attentifs à l'actualisation des prévisions macroéconomiques courant jusqu'en 2022.
D'autant plus que des responsables du FMI ont estimé mercredi que la crise économique mondiale était "loin d'être terminée" avec une reprise "fragile", jugeant "peu probable" une reprise complète "sans une solution médicale permanente". Le seuil des 900.000 morts du COVID-19 a été franchi dans la nuit de mercredi à jeudi 10 septembre et l'OMS, qui recense 35 "candidats vaccins" évalués dans des essais cliniques sur l'homme à travers le monde, ne s'attend pas à une vaccination généralisée avant mi-2021.
L'action LVMH reculait de 0,80% à 400,80 euros après la rupture de ses fiançailles avec le groupe américain Tiffany qui poursuit en justice le numéro un du luxe. Renault lâchait 0,55% à 25,13 euros tandis que le constructeur pourrait devoir réduire ses coûts davantage que prévu, tout en préparant un développement ambitieux, estime le nouveau directeur général Luca de Meo, dans un document interne consulté mercredi 9 septembre par l'AFP.
Valneva montait de 5,68% à 5,40 euros, porté par la signature d'un contrat avec le département américain de la Défense pour la distribution de son vaccin contre l'encéphalite japonaise, un virus transmis par les moustiques très présent en Asie. Akka Technologies était soutenu (+4,94% à 18,26 euros) par sa prévision de retour à une "croissance séquentielle" des ventes du 3e au 4e trimestre, et une marge opérationnelle "supérieure ou égale" à zéro en 2020. Partouche (+1,91% à 21,30 euros) profitait du "bon niveau d'activité" depuis la réouverture des casinos après un chiffre d'affaires qui a fondu de 37,1% au troisième trimestre.
AFP/VNA/CVN