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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après trois séances de suite en recul sous l'effet des valeurs technologiques et un jour férié lundi 7 septembre, les trois principaux indices américains progressaient nettement à mi-séance. "Les États-Unis continuent d'influencer fortement les marchés européens" dans un sens comme dans l'autre, observe Waldemar Brun-Theremin, gérant pour Turgot Asset Management. Après avoir subi le marché américain comme un boulet au pied, l'Europe bénéficiait cette fois d'un retour de balancier. En cause, un certain tassement dans l'effet de rotation sur les valeurs.
"Des deux côtés de l'Atlantique, on assiste depuis plusieurs séances à des prises de bénéfices sur les entreprises qui affichent une forte croissance, et un retour des valeurs qui ont une croissance plutôt stable, à l'image des +utilities+", les entreprises de services publics, souligne Waldemar Brun-Theremin. Cette rotation a notamment entraîné le plongeon des énormes groupes technologiques américains au poids prépondérant à Wall Street aujourd'hui et qui ont vu leur valeur bondir ces derniers mois à la faveur des confinements sur la planète.
Entre son record de mercredi dernier à la clôture et sa dégringolade de mardi, le Nasdaq a cédé plus de 10%. "Ces derniers temps, tous les plongeons européens ont été entraînés par le secteur technologique américain. Maintenant que le calme est revenu, nous pouvons remonter", signale pour sa part David Madden, analyste marchés pour CMC Markets UK.
Les investisseurs se sont par ailleurs préparés à la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) qui a lieu jeudi 10 septembre. L'institution est actuellement confrontée à une inflation très basse et à un niveau de l'euro élevé face à l’USD. "La BCE n'a pas cinquante moyens pour le faire baisser. L'un d'eux pourrait être d'assouplir encore sa politique", juge M. Brun-Theremin. Parmi les valeurs en vue mercredi, Orange a gagné 4,78% à 9,60 euros. Après SFR, Bouygues Telecom, et Free, le groupe Mediapro a conclu un accord de distribution de sa chaîne Téléfoot avec l'opérateur télécom.
LVMH a subitement viré au rouge en cours de séance mais a finalement bouclé la séance sur une baisse plus légère (-0,09% à 404,05 euros). Le groupe de Bernard Arnault a fait sensation en affirmant ne plus être "en mesure" de racheter "en l'état" le joaillier américain Tiffany's, qui a lui attaqué le groupe français devant la justice aux États-Unis, augurant mal d'une issue positive à cette acquisition à 16,2 milliards d’USD.
AFP/VNA/CVN