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5G : "La France a pris un peu de retard", affirme le Pdg d'Orange

"La France a pris un peu de retard" sur la future génération de réseaux mobiles 5G, en comparaison à ses voisins européens, a déclaré le Pdg de l'opérateur Orange, Stéphane Richard, même s'il estime qu'une commercialisation est "faisable" avant la fin de l'année.

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Le Pdg de l'opérateur Orange, Stéphane Richard, le 7 septembre à Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

Initialement prévu en avril mais repoussé en raison de la pandémie de coronavirus, le coup d'envoi de l'enchère principale d'attribution des fréquences 5G, qui devrait rapporter plusieurs milliards d'euros à l'État, débutera le 29 septembre.

"La France a pris un peu de retard, puisqu'il y a déjà plusieurs grands pays européens ayant attribué leurs fréquences qui ont lancé le déploiement du réseau et même déjà les offres. Le premier pays dans lequel on a lancé la 5G c'est la Roumanie, il y a un an déjà", a souligné M. Richard dans un entretien.

"Il n'y a rien de dramatique mais je pense qu'il était vraiment temps de le faire. C'est la raison pour laquelle on a milité pour le maintien du calendrier. Je pense que cela aurait été préjudiciable qu'on les reporte encore", a-t-il ajouté, alors que son concurrent Bouygues Télécom avait milité pour les décaler à 2020-2021.

"Exception française"

De quoi rendre possible une commercialisation des premières offres dans la plupart des grandes villes dès fin 2020?

Évolution de la vitesse et des caractéristiques des différentes générations de réseaux mobiles.

"Lancer une offre 5G, avec une gamme de terminaux suffisante et un minimum de couverture du pays, c'est faisable avant la fin de l'année. Evidemment, si l'on avait lancé (les enchères) six mois plus tôt, la couverture serait plus importante", a estimé le patron d'Orange.

En offrant une augmentation considérable des débits, le futur réseau 5G doit permettre le développement de nouveaux usages grand public et industriels.

Mais elle se heurte à l'hostilité d'une partie de l'opinion et de plusieurs responsables politiques locaux ou d'ONG, qui invoquent des risques pour la santé ou l'environnement.

"Je l'entends et évidemment je ne peux pas l'ignorer. J'observe que le débat est plus fort en France que partout ailleurs en Europe. Il y a une exception française là-dessus", a souligné M. Richard.

"Il y a un côté, un peu troublant, de voir que c'est un débat plus fort que partout ailleurs alors que dans l'état actuel des connaissances, absolument rien ne vient étayer la thèse selon laquelle la 5G poserait un problème pour la santé", a-t-il souligné, alors qu'un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) sur le sujet est prévu début 2021.


AFP/VNA/CVN

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