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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice principal CAC 40 avançait de 0,43% vers 10h30 GMT, à 7.297,28 points. Mardi 15 août, l'indice avait lâché 1,10% à 7.267,70 points, déçu par des indicateurs économiques chinois et par le soutien jugé faible de la Chine à son économie, qui a du mal à redémarrer depuis la pandémie de COVID-19.
Mercredi 16 août, le marché a accueilli sans grande surprise les chiffres de l'inflation au Royaume-Uni, qui affichent un net ralentissement en juillet, à 6,8% sur un an contre 7,9% en juin.
Le coup de frein de l'inflation britannique, qui reste la plus élevée des pays du G7, était "largement attendu pour juillet", vu la baisse des tarifs de l'énergie décidée par l'autorité britannique du secteur, remarque Alpesh Paleja, économiste de la CBI, la principale organisation patronale du pays.
Toutefois, les économistes relèvent que la forte croissance des salaires laisse entrevoir un nouveau relèvement des taux d'intérêt par la Banque d'Angleterre.
À 09h00 GMT, les marchés seront attentifs à la publication de la deuxième estimation du PIB (Produit intérieur brut) en zone euro pour le deuxième trimestre.
Au chapitre des banques centrales, c'est la Réserve fédérale américaine (Fed) qui accapare l'attention des investisseurs.
Le compte rendu de la dernière réunion de l'institution monétaire américaine sera publié mercredi et devrait "montrer que ses responsables restent prudents, malgré la dernière baisse de l'inflation" aux États-Unis, ajoute Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
Par ailleurs, mardi 15 août après la clôture des marchés en Europe, un membre de la Fed a affirmé qu'il était encore trop tôt pour crier victoire face à l'inflation et mettre un terme au cycle de hausse des taux d'intérêt, tout en reconnaissant que l'inflation évoluait désormais dans la bonne direction.
"Je ne suis pas prêt pour annoncer que nous en avons terminé mais je vois des signes positifs", a estimé le président de la branche de Minneapolis, Neel Kashkari, lors d'une conférence dans la ville du Nord des États-Unis.
La Fed pourrait, selon lui, commencer à abaisser son principal taux en 2024, si la décélération de l'inflation s'est confirmée.
Maurel & Prom bondit
Le producteur français d'hydrocarbures Maurel & Prom bondissait de plus de 10% à 4,46 euros vers 10h30 après avoir annoncé le rachat de l'entreprise pétrolière Assala Energy, active au Gabon, pour un montant de 730 millions d'USD.
AFP/VNA/CVN