>> La Bourse de Paris termine en baisse, lésée par la remontée des taux
>> Les Bourses de Paris, Londres et Francfort clôturent dans le vert après l'emploi américain
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 était parfaitement stable (+0,01%) à 7.315,74 points vers 10h20. La semaine dernière, la Bourse de Paris a perdu 2,16%, mettant fin à une série de trois semaines consécutives de hausse.
Lundi 7 août, les évolutions de l'indice parisien n'étaient pas d'envergure alors que les investisseurs prennent le temps de digérer le dernier rapport sur l'emploi aux États-Unis publié vendredi 4 août, avant de nouvelles publications cette semaine.
Les chiffres du commerce en Chine pour juillet seront publiés mardi 8 août et les chiffres de l'inflation et des prix à la production du même mois mercredi 9 août.
Jeudi 10 août, l'action se passera du côté des États-Unis, où sera publié l'indice CPI des prix à la consommation pour juillet.
Alors que les marchés évaluent toujours "à 40% la probabilité d'une nouvelle hausse des taux d'intérêt de la Fed avant la fin de l'année", ce chiffre pourrait "basculer dans un sens ou dans l'autre en cas de publication d'un CPI élevé" jeudi 10 août, commente Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
Au cours du week-end, une responsable de la banque centrale américaine (Fed) a jugé que des hausses supplémentaires des taux de la Fed s'avèreraient certainement nécessaires pour faire encore baisser l'inflation aux États-Unis, après déjà 11 relèvements depuis mars 2022.
Toutefois, "ce point de vue commence à devenir minoritaire au sein du comité monétaire de la banque centrale (FOMC)", souligne Michael Hewson, même s'il ne fait que "souligner l'incertitude croissante qui commence à gagner non seulement la réflexion de la banque centrale, mais aussi le moral des investisseurs de manière plus générale".
Société Générale recommandé par des analystes
La banque française Société Générale gagnait 0,71% à 25,58 euros vers 10h20, portée par une recommandation à l'achat de Jefferies, dont les analystes saluaient "des résultats encourageants" et "meilleurs que les attentes du consensus".
Jeudi dernier 3 août, le groupe bancaire a annoncé être revenu dans le vert au deuxième trimestre avec un bénéfice net de 900 millions d'euros, un an après une lourde perte liée à la cession de sa filiale russe Rosbank.
Pas de répit pour Casino
Le cours de Bourse de Casino reculait de 3,49% à 2,43 euros.
L'agence de notation S&P Global Ratings a abaissé la note de Casino d'un cran à "CC" vendredi, s'attendant à un défaut "imminent" si l'accord de reprise du distributeur alimentaire par le milliardaire Daniel Kretinsky va à son terme.
AFP/VNA/CVN